La convocation date du 20 avril, mais elle est apparue mercredi 11 mai massivement sur les réseaux sociaux. Si le titre du chef de la diplomatie française est écorché, Jean-Yves Le Drian n’en est pas moins convoqué le 20 juin prochain à 8h par la justice malienne « pour affaire le concernant ». Lui et son fils Thomas, dont le nom est également cité, sont soupçonnés d’« atteinte aux biens publics et autres infractions aux dépens de l’État du Mali ».
À l’origine de cette convocation, une plainte de l’association malienne Maliko pour des faits datant de 2015. Maliko accuse Jean-Yves Le Drian, alors ministre français de la Défense, d’avoir « profité de sa position pour tordre le bras à IBK », alors président du Mali, afin qu’Oberthur, une entreprise bretonne aujourd’hui appelée Idemia, obtienne le marché de fabrication des passeports maliens, en remplacement d’une entreprise canadienne.
L’année dernière, le magazine Jeune Afrique avait publié une enquête illustrant les efforts en ce sens de Jean-Yves Le Drian, très engagé pour sa région, la Bretagne, sans pour autant révéler d’actes illégaux. L’association Maliko estime, elle, que « les règles et procédures maliennes ont été allègrement violées ».
Une source diplomatique française précise à RFI que l’ambassade de France n’a pas été officiellement saisie, et dénonce une « énième provocation destinée à remettre une pièce dans la machine ».
À l’origine de cette convocation, une plainte de l’association malienne Maliko pour des faits datant de 2015. Maliko accuse Jean-Yves Le Drian, alors ministre français de la Défense, d’avoir « profité de sa position pour tordre le bras à IBK », alors président du Mali, afin qu’Oberthur, une entreprise bretonne aujourd’hui appelée Idemia, obtienne le marché de fabrication des passeports maliens, en remplacement d’une entreprise canadienne.
L’année dernière, le magazine Jeune Afrique avait publié une enquête illustrant les efforts en ce sens de Jean-Yves Le Drian, très engagé pour sa région, la Bretagne, sans pour autant révéler d’actes illégaux. L’association Maliko estime, elle, que « les règles et procédures maliennes ont été allègrement violées ».
Une source diplomatique française précise à RFI que l’ambassade de France n’a pas été officiellement saisie, et dénonce une « énième provocation destinée à remettre une pièce dans la machine ».
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