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La mortalité maternelle préoccupante en Afrique Sub-saharienne



Le colloque international tenu ce lundi à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar dont le thème porte sur la « réduction de la mortalité maternelle en Afrique au Sud du Sahara : mieux comprendre pour mieux agir » entre dans le cadre de la lutte contre la mortalité maternelle. L’objectif de ce colloque est d’apporter un regard croisé des différentes sciences sociales sur cette problématique de santé publique.



La mortalité maternelle préoccupante en Afrique Sub-saharienne
La problématique de la mortalité maternelle est un fléau qui interpelle la communauté internationale. Le but visé à travers ce colloque est de fournir des pistes pour développer des programmes plus pertinents qui tiennent compte des réalités des populations et de nos sociétés. Ainsi, des médecins, des sociologues, des anthropologues venant de différents continents vont croiser leurs expériences pour mieux comprendre afin de mieux agir, si l’on en croit le professeur Lamine Guéye. Pour lui, en effet, il s’agira d’essayer de sortir des sentiers battus afin de proposer des approches plus efficaces.

Dans cette même dynamique, le professeur Jean Charles Moreau, Gynécologue Obstétricien à l’hôpital Aristide Le Dantec, soutient que la résolution de la mortalité maternelle est prépondérante. Au Sénégal, sur 10 000 naissances vivantes, 401 décès sont enregistrés. Ce qui porte le nombre de décès à 1500 dans l’année et 5 à 6 par jour. Ces décès sont généralement causés par l’hypertension et l’hémorragie. A ceux là, viennent s’ajouter l’anémie et la malnutrition qui font également des ravages.

Par ailleurs, le Dr Moreau affirme que le retard accusé par la femme qui doit accoucher s’élève à trois niveaux. Le premier est relatif à la prise de décision soit aller consulter les services de santé soit aller voir l’accoucheuse du coin. Le second met en évidence les obstacles pour atteindre les établissements de santé tels que le mauvais état des routes, le manque d’ambulance ou de carburant. Et le troisième est lié à la faiblesse du pouvoir d’achat et le manque de moyens des structures sanitaires.



Mariama Ly Niang (stagiaire)

Mardi 14 Décembre 2010 - 12:42


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