Le convoi transportant Laurent Gbagbo lors de son arrivée à la prison de Scheveningen aux Pays-Bas. REUTERS/Michael Kooren
Tôt dans la matinée, l’ancien président ivoirien a été incarcéré ce mercredi 30 novembre 2011 dans la prison de Scheveningen, aux Pays-Bas, où il a été transféré dans un avion affrété par les autorités ivoiriennes.
Conservé sous scellés jusqu’à son arrivée en cellule, le mandat d’arrêt délivré le 23 novembre contre Laurent Gbagbo fait état de quatre crimes contre l’humanité pour meurtres, viols, violences sexuelles, persécutions et actes inhumains, commis entre novembre 2010 et mai 2011.
Selon ce mandat d’arrêt, « les Forces de défense et de sécurité ivoiriennes, appuyées par les milices de jeunes pro-Gbagbo et des mercenaires, à Abidjan notamment dans les environs de l’hôtel du Golfe et ailleurs dans le pays ».
Les juges précisent que les forces pro-Gbagbo « ont pris pour cible des civils qu’elles pensaient être des partisans d’Alassane Ouattara, et les attaques étaient souvent dirigées contre des communautés ethniques et religieuses spécifiques ». Le mandat d’arrêt stipule que « Laurent Gbagbo et son entourage immédiate avaient convenu d’un plan », exécuté par les forces pro-Gbagbo « en obéissant de façon quasi-automatique aux ordres qu’elles avaient reçus ».
Les charges retenues contre le suspect devront lui être signifiées lors de sa première comparution devant les juges de la Cour.
Source: RFI
Conservé sous scellés jusqu’à son arrivée en cellule, le mandat d’arrêt délivré le 23 novembre contre Laurent Gbagbo fait état de quatre crimes contre l’humanité pour meurtres, viols, violences sexuelles, persécutions et actes inhumains, commis entre novembre 2010 et mai 2011.
Selon ce mandat d’arrêt, « les Forces de défense et de sécurité ivoiriennes, appuyées par les milices de jeunes pro-Gbagbo et des mercenaires, à Abidjan notamment dans les environs de l’hôtel du Golfe et ailleurs dans le pays ».
Les juges précisent que les forces pro-Gbagbo « ont pris pour cible des civils qu’elles pensaient être des partisans d’Alassane Ouattara, et les attaques étaient souvent dirigées contre des communautés ethniques et religieuses spécifiques ». Le mandat d’arrêt stipule que « Laurent Gbagbo et son entourage immédiate avaient convenu d’un plan », exécuté par les forces pro-Gbagbo « en obéissant de façon quasi-automatique aux ordres qu’elles avaient reçus ».
Les charges retenues contre le suspect devront lui être signifiées lors de sa première comparution devant les juges de la Cour.
Source: RFI
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