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Le Burundi va libérer plus du quart de ses détenus d'ici vendredi

Le président burundais avait annoncé, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire du Burundi début juillet, des mesures visant à désengorger les prisons archibondées, avec quelque 10 500 détenus, pour le tiers de places disponibles. La mise en oeuvre de ces mesures a débuté lundi 9 juillet et doit se poursuivre jusqu’à vendredi, avec pour objectif de libérer plus du quart des détenus, en leur faisant bénéficier de la libération conditionnelle.



Le président burundais Pierre Nkurunziza s'adresse à des détenus d'une prison de Ngozi, le 23 février 2006.
Le président burundais Pierre Nkurunziza s'adresse à des détenus d'une prison de Ngozi, le 23 février 2006.
Le ministre burundais de la Justice s’est rendu mardi à la prison centrale de Mpimba à Bujumbura, la plus grande du Burundi, pour dit-il, « se rendre compte personnellement du déroulement de l’opération ».

« Satisfecit » de Pascal Barandagiye qui explique que d’ici vendredi, près de 3 000 détenus qui ont déjà accomplis au moins le quart de leur peine, vont bénéficier de la liberté conditionnelle. Mais ce ne seront pas les seuls condamnés à retrouver la liberté, explique-t-il. « Il y a encore la mesure de grâce présidentielle qui dont être mise en application. Certainement qu’il y en aura, et un bon nombre qui sera libéré aussi en vertu de cette mesure. Mais les chiffres seront communiqués aussitôt le travail terminé, c’est-à-dire d’ici 45 jours ».

Enfin, le gouvernement burundais n’a pas oublié ceux qui sont en détention préventive, environ 35% des 10 500 détenus du pays. Certains parmi eux devront sortir dès la semaine prochaine.

Au final, ce sont plus 7 000 des 10 500 détenus burundais qui vont retrouver la liberté d’ici deux mois, comme l’a promis le président Pierre Nkurunziza. Le ministre de la Justice Pascal Barandagiye leur demande d’éviter la récidive.

Jean-Claude Sabushimike, condamné à 20 ans de prison pour assassinat et libéré au bout de dix ans, s’est exprimé au nom de tous ceux qui ont bénéficié de la libération conditionnelle. « Nous promettons tous, une fois chez nous, de travailler, de faire honneur à pays qui vient de nous accorder le grand privilège de retrouver la liberté ».
Source: RFI


Mercredi 11 Juillet 2012 - 11:29


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