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Le CUSEMS donne un ultimatum à Serigne Mbaye Thiam: «Au plus tard le 30 novembre 2016… »



En réunion le 5 novembre dernier, le Directoire national du Cadre Unitaire Syndical des Enseignants du Moyen Secondaire (CUSEMS) a eu à «saluer la conscience professionnelle des enseignantes et enseignants dont témoigne leur présence effective dès le premier jour de la rentrée des classes, dans tous les établissements».

Le CUSEMS ne manque toutefois pas de considérer que les «ratées dans le démarrage effectif des cours procèdent exclusivement de manquements d’autres acteurs à leurs obligations». Ainsi pour le Directoire national du CUSEMS, «la tutelle a beaucoup communiqué sans avoir pris les dispositions utiles».

«Aujourd’hui encore, dans nombre d’établissements, le déficit de professeur met leurs administrations et potaches dans l’expectative et entame le quantum horaire alors que les retours de stage, les sortants de la FASTEF et du CNEPS, de l’ENSEPS attendent d’être affectés», indique le CUSEMS.
 
Appréciant le niveau d’exécution du protocole d’accords signé de 2014 avec le gouvernement, le Directoire national constate, dans un communiqué, «aussi pour s’en désoler les lenteurs coupables dans la matérialisation des accords réalistes et réalisables, souscrits depuis trois (3) ans. Tels que la révision du système indemnitaire dans un sens plus équitable, la formation diplômante des professeurs recrutés avec des diplômes spéciaux (Profs de Philosophie, d’Economie familiale, de Mathématiques)…
 
«Soucieux de la stabilité du système», le CUSEMS interpelle les autorités mais aussi tous les autres acteurs et exige «le paiement intégral et global de toutes les indemnités du BAC et du BFEM, au plus tard le 30 novembre 2016. L’arrêt immédiat des redéploiements intempestifs et arbitraires qui remettent d’ailleurs souvent en cause les résultats du mouvement national, démoralisent les enseignants et perturbent les élèves et leurs parents. L’affectation immédiate de professeurs dans des collèges nouvellement créés, dépourvus de personnel et que la tutelle tente de faire fonctionner avec des compléments horaires».
 
«L’opacité dans le paiement des sommes dues aux enseignants au titre des rappels, et ce, malgré l’engagement souscrit par l’autorité le 6 mai 2016 de communiquer aux partenaires syndicaux les matricules des agents désintéressés par les différentes tranches du budget global de 24,2 milliards voté lors de la LFR pour éponger les rappels », relève les syndicalistes. 


Samedi 12 Novembre 2016 - 09:38


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