Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Le Collectif des 4 agences dissoutes met en demeure l'Etat: "il a 15 jours pour réagir"



Quatre (4) ans après la dissolution du FNPJ de l'ANEJ, l'ANAMA et l'AJEB, leurs ex-employés qui se sont réunis en collectif sont sortis de leur silence pour exhorter les autorités à revoir leur situation, et ce, dans les 15 prochains jours.

En effet le collectif qui a fait face à la presse ce mercredi à Pikine, a réclamé de l'Etat, le paiement des 1,2 milliards de francs CFA qui, selon eux, constituent la somme qui leur est due. Et, le coordonnateur dudit collectif n'y est pas allé par 4 chemins pour fustiger la posture des autorités.
 

«Nous avons écrit au ministre de l'Economie, des  Finances et du Plan Amadou Ba, au ministre délégué au Budget, Birima Mangara, et à l'Agent judiciaire de l’Etat qui était témoin des procédures», rappelle Abdoulaye Ciss qui poursuit: «Nous avions écrit  au Premier ministre pour lui faire part des négociations qui ont été entamées depuis l’année dernière».
 
 

 
 
 

Lesquelles négociations s'articulaient sur «l’aspect financier qui régit  une dette  de 1,5 milliards. Nous avions reçu 300 millions et il nous reste 1,200 milliards. L’autre aspect c’est celui de la réinsertion, car sur les 122 agents licenciés, 12O devraient être réintégrés dans la fonction publique et  les 2 personnes restantes financées pour un projet agricole. Depuis 2014, nous avons connu d'énormes lenteurs. Le Premier ministre avait donné son aval pour la réinsertion  et depuis lors nous sommes là à attendre ».
 
 


Un membre du comité des 4 agences, Ousmane Ka, abonde dans le même sens et déclare que seul le projet agricole a vu le jour. Las d'attendre, M. Ka lance : « C’est nous qui sommes victimes de cette injustice, donc c’est à nous de porter le flambeau. Il faut nous remobiliser car le dossier est un dossier politique. Le dossier a été réglé à l’amiable devant l’Agent judiciaire de l’Etat. Nous sommes des jeunes et nous demandons à l’Etat de revoir notre situation ».
 
 


Cet avis est partagé par l'ensemble des membres du collectif des 4 agences dissoutes présent à cette conférence de presse. Et, ont-t-ils averti, l'Etat à 15 jours pour régler leur situation. Dans le cas contraire ils en tireront les conclusions pour apporter une réplique adéquate.
 
 

 



Jeudi 10 Août 2017 - 11:58


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter