Alors que le ministre Cheikh Oumar Anne minimise le gap d’enseignants tout en se «glorifiant» des efforts consentis par l’Etat dans le secteur de l’Education, les enseignants, notamment les leaders syndicaux, eux, soutiennent le contraire. Ils parlent même d’une situation intenable qui, aujourd’hui, les oblige à dispenser moins d’heures que d’habitude au grand dam des élèves.
« Depuis quelques années, la Fastef ne recrute presque plus quand bien même on recrute au Crem. On est obligé d’aller à l’élémentaire pour prendre des instituteurs et en faire des chargés de cours. Ce qui fait qu’il y a une tension extrêmement compliquée pour le personnel. Depuis quelques jours, nous passons pratiquement toutes nos journées à gérer les contentieux qui opposent des professeurs dont leurs droits sont quelque part bafoués. Des enseignants qu’on veut redéployer ou qu'on veut faire faire des compléments horaires, parfois sur des distances extrêmement longues. Ce qui, naturellement, est inacceptable», a fait savoir, dans les clonnes du journal Le Témoin, le secrétaire général du Cusemss (Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen et secondaire du Sénégal), Ndongo Sarr.
Qui pense qu’il faudrait que des décisions soient prises au plus haut sommet de l’Etat afin qu’on puisse trouver une solution à ce lancinant problème du déficit d’enseignants. Une solution qui, selon le syndicaliste, ne doit «aucunement» passer par un recrutements spécial. Il propose que leurs collègues qui sont allés à la retraite l’année dernière et l’année d’avant puissent être «rappelés» pour encore servir la Nation. Ce dès à présent !
En même temps, Ndongo Sarr propose que le gouvernement lance le processus de recrutement d’enseignants pour l’année prochaine «mais par voie de concours», insiste-t-il. A l’en croire, «si l’on s’y met dès à présent, au plus tard au mois de mars 2024, il sera possible de sortir les résultats et d’envoyer ces enseignants en formation».
D’après le secrétaire général du Cusemss, ce manque d’enseignants n’épargne aucune localité contrairement à ce que soutient le ministre. L’école sénégalaise souffre en effet d’un manque criard d’enseignants évalué à 8000 agents. Face à ce gap, quelle est donc la parade trouvée ? «C’est, répond Ndongo Sarr, de procéder à des réductions horaires. C’est-à-dire, là où une classe doit faire en philosophie 8 heures de cours, on vous demande de faire 6 heures voire 4 heures. Des réductions horaires qui portent préjudice aux élèves. Parce qu’il y a un programme à faire avec un crédit horaire bien précis. Si vous réduisez ce crédit horaire de moitié, cela va impacter sur la qualité des enseignements», s’est-il indigné dans le journal.
D’où son plaidoyer demandant à ce que des enseignants fraichement partis à la retraite soient rappelés pour quelques années de plus, et aussi en faveur du lancement du processus de recrutement d’enseignants par voie de concours pour l’année prochaine.
« Depuis quelques années, la Fastef ne recrute presque plus quand bien même on recrute au Crem. On est obligé d’aller à l’élémentaire pour prendre des instituteurs et en faire des chargés de cours. Ce qui fait qu’il y a une tension extrêmement compliquée pour le personnel. Depuis quelques jours, nous passons pratiquement toutes nos journées à gérer les contentieux qui opposent des professeurs dont leurs droits sont quelque part bafoués. Des enseignants qu’on veut redéployer ou qu'on veut faire faire des compléments horaires, parfois sur des distances extrêmement longues. Ce qui, naturellement, est inacceptable», a fait savoir, dans les clonnes du journal Le Témoin, le secrétaire général du Cusemss (Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen et secondaire du Sénégal), Ndongo Sarr.
Qui pense qu’il faudrait que des décisions soient prises au plus haut sommet de l’Etat afin qu’on puisse trouver une solution à ce lancinant problème du déficit d’enseignants. Une solution qui, selon le syndicaliste, ne doit «aucunement» passer par un recrutements spécial. Il propose que leurs collègues qui sont allés à la retraite l’année dernière et l’année d’avant puissent être «rappelés» pour encore servir la Nation. Ce dès à présent !
En même temps, Ndongo Sarr propose que le gouvernement lance le processus de recrutement d’enseignants pour l’année prochaine «mais par voie de concours», insiste-t-il. A l’en croire, «si l’on s’y met dès à présent, au plus tard au mois de mars 2024, il sera possible de sortir les résultats et d’envoyer ces enseignants en formation».
D’après le secrétaire général du Cusemss, ce manque d’enseignants n’épargne aucune localité contrairement à ce que soutient le ministre. L’école sénégalaise souffre en effet d’un manque criard d’enseignants évalué à 8000 agents. Face à ce gap, quelle est donc la parade trouvée ? «C’est, répond Ndongo Sarr, de procéder à des réductions horaires. C’est-à-dire, là où une classe doit faire en philosophie 8 heures de cours, on vous demande de faire 6 heures voire 4 heures. Des réductions horaires qui portent préjudice aux élèves. Parce qu’il y a un programme à faire avec un crédit horaire bien précis. Si vous réduisez ce crédit horaire de moitié, cela va impacter sur la qualité des enseignements», s’est-il indigné dans le journal.
D’où son plaidoyer demandant à ce que des enseignants fraichement partis à la retraite soient rappelés pour quelques années de plus, et aussi en faveur du lancement du processus de recrutement d’enseignants par voie de concours pour l’année prochaine.
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