Au Gabon, dès la fermeture des bureaux de vote, le dépouillement a immédiatement commencé. Les observateurs étaient autorisés à assister au dépouillement dans les salles. Le public devant, lui, rester à l'extérieur.
Plusieurs heures après le scrutin, Pierrette, la soixantaine révolue, scrute tout ce qui se passe dans le bureau où elle a voté plus tôt à travers les petites ouvertures d’une fenêtre : « Je suis une citoyenne, j’ai le droit de protéger mon vote, on n’a pas le droit de m’envoyer à la maison, explique la septuagénaire. On est là pour suivre le dépouillement, on voit comment on dépouille, on ne veut rien manquer et être sûrs de ce qu’on va nous dire à la télé, poursuit Pierrette. On a tout filmé. »
Pierrette n’est pas la seule. Ici à l’école publique Martine Oulabou dans le 2ème arrondissement, les autres citoyens suivent de près le dépouillement. « C’est vraiment bien qu’il y ait de la transparence, il faudrait que les gens suivent ce qui se passe sur le terrain, jusqu’à la fin », salue un Gabonais âgé. « Tant qu’il n’y a pas d’incident et que les gens s’expriment librement, que librement on peut accéder aux résultats, que le meilleur gagne », résume un autre.
Les électeurs voulaient dormir le cœur net sur l’issue des deux scrutins. Difficile de le savoir, car même la soirée électorale organisée par les deux chaines de télévision publique, jusqu’à minuit et demi, n’a pas permis d’avoir des résultats consolidés.
Plusieurs heures après le scrutin, Pierrette, la soixantaine révolue, scrute tout ce qui se passe dans le bureau où elle a voté plus tôt à travers les petites ouvertures d’une fenêtre : « Je suis une citoyenne, j’ai le droit de protéger mon vote, on n’a pas le droit de m’envoyer à la maison, explique la septuagénaire. On est là pour suivre le dépouillement, on voit comment on dépouille, on ne veut rien manquer et être sûrs de ce qu’on va nous dire à la télé, poursuit Pierrette. On a tout filmé. »
Pierrette n’est pas la seule. Ici à l’école publique Martine Oulabou dans le 2ème arrondissement, les autres citoyens suivent de près le dépouillement. « C’est vraiment bien qu’il y ait de la transparence, il faudrait que les gens suivent ce qui se passe sur le terrain, jusqu’à la fin », salue un Gabonais âgé. « Tant qu’il n’y a pas d’incident et que les gens s’expriment librement, que librement on peut accéder aux résultats, que le meilleur gagne », résume un autre.
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