Fin décembre, les autorités françaises ont été officiellement saisies pour renégocier les accords de défense qui lient les deux pays. Signés une première fois au début de l'opération Barkhane, ils ont pourtant été renouvelés l'an dernier pour cinq ans. Ces accords de défense entre un pays et une nation étrangère sont essentiellement des accords juridiques. Ils sont là pour garantir la protection des soldats français et fluidifier également les opérations militaires en permettant une liberté de circulation.
Et c'est bien cette liberté de mouvement que le pouvoir malien veut renégocier. La semaine dernière, Bamako a ainsi dénoncé une violation de son espace aérien par un avion de transport logistique de l'opération Barkhane.
Renégocier, cela équivaut à mettre des bâtons dans les roues françaises, souffle-t-on à Paris. La France cherche justement à gagner du temps. La réponse aux autorités maliennes est en cours d'élaboration, dit-on, tout en précisant que les Maliens n'ont pas demandé la résiliation des accords, mais de simples amendements. La négociation ne fait que débuter.
Et c'est bien cette liberté de mouvement que le pouvoir malien veut renégocier. La semaine dernière, Bamako a ainsi dénoncé une violation de son espace aérien par un avion de transport logistique de l'opération Barkhane.
Renégocier, cela équivaut à mettre des bâtons dans les roues françaises, souffle-t-on à Paris. La France cherche justement à gagner du temps. La réponse aux autorités maliennes est en cours d'élaboration, dit-on, tout en précisant que les Maliens n'ont pas demandé la résiliation des accords, mais de simples amendements. La négociation ne fait que débuter.
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