Le roi Mohammed VI inaugure le tramway de Casablanca en présence du Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, ce mercredi 12 décembre 2012., AFP PHOTO / Zara Samiry
Un clip télévisé sur fond de musique cool. Pour l’inauguration de cette première ligne de tram, les petits plats ont été mis dans les grands. Car avec ce nouveau moyen de transport, la ville la plus peuplée du Maghreb compte bien rattraper son retard sur ses voisines Tunis et Alger. Désengorger aussi cette ville tentaculaire connue pour ses terribles bouchons.
Thierry de Marjerie président d’Alstom au Maroc en charge des travaux déclare : « Casablanca est une ville de plus de cinq millions d’habitants, qui était congestionnée avec un réseau de transport encore limité. Et le tramway va lui apporter la fluidité dont elle a besoin pour accélérer son développement économique ».
En tout 31 km de rails, et 48 stations, c’est l’une des plus longues lignes au monde. Le tramway reliera ainsi le quartier populaire de Sidi Moumen à celui des universités. Quelque 250 000 personnes pourront monter à bord chaque jour.
Reste le plus difficile : à savoir, convaincre les Casablancais d’abandonner leur voiture au profit de ce transport en commun et changer leurs habitudes.
Redynamiser les relations bilatérales
La France est le premier partenaire économique du Maroc mais a perdu la première place de partenaire commercial cette année, au profit de l'Espagne. Jean-Marc Ayrault, va tenter de donner un nouvel élan aux relations entre les deux pays
Depuis longtemps les entreprises françaises ont pignon sur rue au Maroc. Parmi les 750 installées dans le pays, 36 appartiennent au CAC 40. Mais le Maroc mise aujourd'hui sur les PME. C'est d'ailleurs à travers ce tissu d'entreprises que l'Espagne a su se positionner.
« Une PME qui vient dans un pays ne le quitte pas, du moment qu'elle est rentable. Les grandes entreprises, une fois le contrat fini, passent à autre chose », a rappelé Miriem Bensalah, présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc. Ce n'est pourtant pas encore le virage qui est pris.
Lors du voyage, les chefs d'entreprises, qui accompagnent le Premier ministre, espèrent décrocher pour 300 millions d'euros de contrats. EDF devrait obtenir l'attribution d'un parc éolien. Trois autres contrats porteront sur la construction de la ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca. Et quatre conventions seront signées dans le domaine bancaire, portant sur 280 millions de prêts.
Aujourd'hui le Maroc peut se targuer d'une croissance de près de 5% en moyenne sur la décennie.
Source: RFI
Thierry de Marjerie président d’Alstom au Maroc en charge des travaux déclare : « Casablanca est une ville de plus de cinq millions d’habitants, qui était congestionnée avec un réseau de transport encore limité. Et le tramway va lui apporter la fluidité dont elle a besoin pour accélérer son développement économique ».
En tout 31 km de rails, et 48 stations, c’est l’une des plus longues lignes au monde. Le tramway reliera ainsi le quartier populaire de Sidi Moumen à celui des universités. Quelque 250 000 personnes pourront monter à bord chaque jour.
Reste le plus difficile : à savoir, convaincre les Casablancais d’abandonner leur voiture au profit de ce transport en commun et changer leurs habitudes.
Redynamiser les relations bilatérales
La France est le premier partenaire économique du Maroc mais a perdu la première place de partenaire commercial cette année, au profit de l'Espagne. Jean-Marc Ayrault, va tenter de donner un nouvel élan aux relations entre les deux pays
Depuis longtemps les entreprises françaises ont pignon sur rue au Maroc. Parmi les 750 installées dans le pays, 36 appartiennent au CAC 40. Mais le Maroc mise aujourd'hui sur les PME. C'est d'ailleurs à travers ce tissu d'entreprises que l'Espagne a su se positionner.
« Une PME qui vient dans un pays ne le quitte pas, du moment qu'elle est rentable. Les grandes entreprises, une fois le contrat fini, passent à autre chose », a rappelé Miriem Bensalah, présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc. Ce n'est pourtant pas encore le virage qui est pris.
Lors du voyage, les chefs d'entreprises, qui accompagnent le Premier ministre, espèrent décrocher pour 300 millions d'euros de contrats. EDF devrait obtenir l'attribution d'un parc éolien. Trois autres contrats porteront sur la construction de la ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca. Et quatre conventions seront signées dans le domaine bancaire, portant sur 280 millions de prêts.
Aujourd'hui le Maroc peut se targuer d'une croissance de près de 5% en moyenne sur la décennie.
Source: RFI
Autres articles
-
RDC: une centaine militaires et policiers jugés pour «abandon de poste» après la prise d’Uvira par l’AFC/M23
-
Mali: Bamako accueille le deuxième sommet de la Confédération des États du Sahel
-
Soudan du Sud, Iran, Palestine: l’incroyable parcours de Stefano Cusin, coach des Comores, qui défie le Maroc
-
Bénin: l'ancien ministre Candide Azannaï placé en détention provisoire
-
Est de la RDC: après la fermeture du trafic sur le lac Tanganyika, les habitants d’Uvira craignent des pénuries




RDC: une centaine militaires et policiers jugés pour «abandon de poste» après la prise d’Uvira par l’AFC/M23


