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Le Sénégal averti par la Banque Mondiale: « Nous n’allons pas accepter des retards dans la mise en œuvre des programmes »



Le Sénégal averti par la Banque Mondiale: « Nous n’allons pas accepter des retards dans la mise en œuvre des programmes »
L’avertissement est de l’économiste en chef au bureau de la Banque Mondiale, Philip English qui souligne. « Nous saluons l’effort du président de la République d’avoir adopté ce mécanisme de gouvernance axé sur le résultat. Il y a beaucoup de progrès réalisés dans plusieurs secteurs. Les progrès sont certains et concrets, mais il y a encore du travail à faire » lors du conseil présidentiel sur les politiques publiques tenu hier que Philip English ne rate pas pour enfoncer le clou devant le président Sall et la Première ministre, Aminata Touré et plusieurs membres du gouvernement.

« Maintenant, c’est clair pour les agents de l’administration et pour les différents acteurs concernés, le culte de la gestion axée sur les résultats doit être de mise. Nous n’allons pas accepter des retards dans la mise en œuvre des programmes », lâche ce dernier dont l’institution est le principal bailleur de l’Etat sur les différents programmes et réformes en cours au Sénégal.
 
 Deuxième rencontre du genre, le ledit conseil présidentiel axé sur le suivi des résultats pilotes de la Stratégie Nationale de Développement Economique et Social et du Suivi des Programmes Nationaux (SNDES/SPN), portait par ailleurs sur les politiques publiques aux secteurs des inondations et de la gestion des catastrophes, ainsi que de la protection sociale, de l'agriculture et de la gouvernance et de l’énergie.

Un dernier secteur qu’ « il faut augmenter la capacité de production pour générer davantage d’électricité » selon le responsable de la Banque Mondiale qui déplore. « La plus grande recommandation est de faire le suivi des mécanismes mis en place pour assurer que les programmes et réformes du gouvernement soient effectivement mis en œuvre. Dans beaucoup de pays, il y a des réformes annoncées, mais il y a toujours des problèmes de suivi et d’évaluation. Le gouvernement doit se concentrer sur quelques projets prioritaires et mettre le paquet pour assurer que ces programmes soient mis en œuvre. Ce qui permettra d’ici quelques années une augmentation de la production énergétique combinée avec une baisse des coûts de l’électricité » lâche-t-il tout en espérant dans le domaine de la gouvernance « la publication du rapport annuel de la Cour des Comptes qui permettra aux citoyens de mesurer le niveau d’exécution des projets et d’identifier les points forts et les points faibles en matière de gouvernance ».


Jeudi 31 Octobre 2013 - 00:14


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