Au terme d'une analyse qu'il vient de publier, le PAM n'exclut pas un risque de famine dans le courant de l'année dans certaines zones du Soudan du Sud. Depuis la fin 2013, les combats ont poussé les populations à fuir et les ont donc empêchés de cultiver les champs.
Trois Etats particulièrement frappés par la guerre font craindre le pire à l'agence onusienne: Ce sont trois Etats pétroliers : le Jonglei, le Haut-Nil et l'Etat d'Unité dans le nord-est du pays. Les derniers champs pétrolifères encore en activité dans le Haut-Nil font d'ailleurs actuellement l'objet de combats acharnés entre les belligérants. Il faut dire que l'économie sud-soudanaise, en quasi-totalité dépendante des exportations d'or noir, est à l'agonie.
La monnaie locale, la livre sud-soudanaise, s'est effondrée. Les pénuries s'aggravent et les prix s'envolent. Les Sud-Soudanais ont donc largement besoin de l'aide humanitaire pour survivre. Et pas seulement dans les trois Etats qui servent de champs de bataille aux belligérants.
Selon le Programme alimentaire mondial, 4,6 millions de personnes souffriront de la faim dans les trois prochains mois et auront besoin d'une assistance humanitaire. Le PAM qui fait face à un déficit de 230 millions de dollars rappelle qu'il a besoin de financements.
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