Conformément aux instructions du gouvernement, Antananarivo était une ville morte ce mardi 14 février 2012 au matin. Chacun constatait les dégâts d’abord chez lui, puis dans les rues. Arbres déracinés, panneaux publicitaires pliés, d’immenses flaques d’eau par endroits.
Au fil de la journée, certaines petites épiceries ont rouvert, des taxis collectifs sont réapparus. A Andavamamba, un quartier d’Antananarivo, on s’affaire pour monter trois tentes qui vont héberger cinquante-deux personnes, douze familles dont la maison s’est effondrée. Dans ce quartier pauvre cerné par les rizières, le choc a été rude.
Les inondations sont fréquentes mais c’est le vent qui a fait peur.Les petits ponts en planchettes de bois ont miraculeusement tenu, des hommes portent des sacs de sable pour faire des digues, d’autres consolident leurs murs.
Frankie espère que leur détresse attirera l’attention sur leurs conditions de vie quotidiennes : « Le cyclone a été un gros problème, le vent a emporté une partie de mon toit, l’eau est entrée de partout. Mais ici, la vie est difficile tous les jours, surtout dès qu’il y a de la pluie. Ce n’est pas seulement quand il y a un gros cyclone qu’on est inondé. »
La capitale a été touchée, mais elle n’est sans doute pas la plus à plaindre. Le bilan en province, notamment sur les côtes, risque d’être encore plus dramatique.
Source: RFI
Au fil de la journée, certaines petites épiceries ont rouvert, des taxis collectifs sont réapparus. A Andavamamba, un quartier d’Antananarivo, on s’affaire pour monter trois tentes qui vont héberger cinquante-deux personnes, douze familles dont la maison s’est effondrée. Dans ce quartier pauvre cerné par les rizières, le choc a été rude.
Les inondations sont fréquentes mais c’est le vent qui a fait peur.Les petits ponts en planchettes de bois ont miraculeusement tenu, des hommes portent des sacs de sable pour faire des digues, d’autres consolident leurs murs.
Frankie espère que leur détresse attirera l’attention sur leurs conditions de vie quotidiennes : « Le cyclone a été un gros problème, le vent a emporté une partie de mon toit, l’eau est entrée de partout. Mais ici, la vie est difficile tous les jours, surtout dès qu’il y a de la pluie. Ce n’est pas seulement quand il y a un gros cyclone qu’on est inondé. »
La capitale a été touchée, mais elle n’est sans doute pas la plus à plaindre. Le bilan en province, notamment sur les côtes, risque d’être encore plus dramatique.
Source: RFI
Autres articles
-
Inondations au Kenya: des bidonvilles démolis pour forcer les populations à évacuer
-
Législatives au Togo: large victoire du parti du président Faure Gnassingbé, annonce la Céni
-
RDC: le débat sur un éventuel changement de Constitution s'invite sur la table
-
Tchad: une présidentielle ouverte qui se tient dans un climat de tension
-
Centrafrique: une centaine de miliciens de la communauté Zandé rejoignent l'armée nationale