Julius Malema au tribunal de Polokwane, le 26 septembre 2012, où il a été inculpé de blanchiment d'argent. REUTERS/Siphiwe Sibeko
« Malema SDF ». Le titre qui s’étale à la Une de l’édition de ce 3 février du Sunday Independent est sans ambiguïté sur le sort désormais dévolu au tribun populaire qui était réapparu au premier rang du cercle médiatique après le massacre de Marikana, menant alors la charge contre le président Jacob Zuma.
L'homme politique déchu, connu pour ses goûts de luxe et son train de vie extravagant, se trouverait désormais complètement démuni. Ses deux maisons et ses belles voitures de grosses cylindrées ont été saisies par le fisc, qui lui réclame plus de 1,5 million d'euros d'impôts impayés, affirme le journal. Le Sunday Independent estime même que tous ses biens pourraient être vendus aux enchères, « jusqu'aux choux qu'il cultive dans sa ferme de Limpopo », va jusqu’à préciser l’article.
Dans les mois qui ont suivi le massacre de Marikana, lors duquel la police sud-africaine a tué 34 mineurs grévistes, Julius Malema avait mené la charge contre son ennemi juré, le président Jacob Zuma. Mais depuis la large victoire de celui-ci au congrès de l'ANC de décembre dernier, son avenir politique paraît totalement bouché.
Déchéance politique et démêlés judiciaires
Sa demande de réintégration au sein du parti dominant a été déboutée. La Ligue de la Jeunesse, qui jusque-là lui restait acquise, a été mise au pas. Julius Malema s'était même plaint dans la presse d'être ostracisé par ses anciens amis.
Ses démêlés avec le fisc ne marquent d’ailleurs pas la fin de sa déchéance publique. L’ancien leader politique doit en effet encore comparaître en avril prochain devant la justice pour répondre d'inculpations de racket et blanchiment d'argent, dans le cadre d’une série d’affaires troubles dans sa province de Limpopo.
Source: RFI
L'homme politique déchu, connu pour ses goûts de luxe et son train de vie extravagant, se trouverait désormais complètement démuni. Ses deux maisons et ses belles voitures de grosses cylindrées ont été saisies par le fisc, qui lui réclame plus de 1,5 million d'euros d'impôts impayés, affirme le journal. Le Sunday Independent estime même que tous ses biens pourraient être vendus aux enchères, « jusqu'aux choux qu'il cultive dans sa ferme de Limpopo », va jusqu’à préciser l’article.
Dans les mois qui ont suivi le massacre de Marikana, lors duquel la police sud-africaine a tué 34 mineurs grévistes, Julius Malema avait mené la charge contre son ennemi juré, le président Jacob Zuma. Mais depuis la large victoire de celui-ci au congrès de l'ANC de décembre dernier, son avenir politique paraît totalement bouché.
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Source: RFI
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