Assis à l’ombre d’un arbre, le percussionniste Bouba Diao discute avec des jeunes et quelques adultes. La discussion tourne autour des vivres remis aux familles tout dernièrement. Vêtu d’un tee-shirt blanc, la clé de sa moto Jakarta en main en lieu et place de son habituel sifflet, il se désole de la situation dans laquelle les acteurs de l’informel vivent.
Cet homme qui était impossible à rencontrer durant les grandes vacances, tellement il était sollicité lors des nombreuses manifestations de circoncision, est obligé à errer d’un quartier à un autre. « Je suis très fauché à cause de cette pandémie. Je suis un responsable de famille et je n’ai que le tam-tam pour faire vivre mes enfants et mon épouse. Je gagnais durant cette période au moins 700 mille en deux mois. Nous ne sommes pas des salariés, nous vivons au jour le jour. Actuellement, je n’arrive plus à joindre les deux bouts. A chaque cérémonie, je négociais le prix à 65 mille Fcfa. Et là, tout est suspendu et je n’ai plus rien », a confié le batteur le plus célèbre du Fouladou et connu sous le nom de « Bouba champion ».
Il révèle que la maladie a fait d’eux des talibés. « Il me faut quémander pour avoir quelque chose. C’est vraiment compliqué. Alors que je fais tout sauf ça. Mes compagnons batteurs sont chez eux et galèrent comme moi »,se désole-t-il en haussant les épaules. Il souligne qu’il a une moto Jakarta, mais il ne peut la conduire dans cette activité. « Je ne fais pas du transport avec ma moto. Y a trop d’accidents dans la circulation. Je suis un batteur de tam-tam. Je ne sais faire que ça. Il faut que les autorités pensent à nous », a-t-il lancé comme message.
Il précise avoir reçu l’aide alimentaire, mais cela est très loin de pouvoir gérer leurs familles. « J’ai reçu l’aide alimentaire. Vous pensez que cela peut compenser tout ce temps ? Les vivres sont finis depuis longtemps. Je ne souhaite que la reprise de nos activités. Personnellement, je suis très fatigué », a-t-il conclu.
Le Témoin
Cet homme qui était impossible à rencontrer durant les grandes vacances, tellement il était sollicité lors des nombreuses manifestations de circoncision, est obligé à errer d’un quartier à un autre. « Je suis très fauché à cause de cette pandémie. Je suis un responsable de famille et je n’ai que le tam-tam pour faire vivre mes enfants et mon épouse. Je gagnais durant cette période au moins 700 mille en deux mois. Nous ne sommes pas des salariés, nous vivons au jour le jour. Actuellement, je n’arrive plus à joindre les deux bouts. A chaque cérémonie, je négociais le prix à 65 mille Fcfa. Et là, tout est suspendu et je n’ai plus rien », a confié le batteur le plus célèbre du Fouladou et connu sous le nom de « Bouba champion ».
Il révèle que la maladie a fait d’eux des talibés. « Il me faut quémander pour avoir quelque chose. C’est vraiment compliqué. Alors que je fais tout sauf ça. Mes compagnons batteurs sont chez eux et galèrent comme moi »,se désole-t-il en haussant les épaules. Il souligne qu’il a une moto Jakarta, mais il ne peut la conduire dans cette activité. « Je ne fais pas du transport avec ma moto. Y a trop d’accidents dans la circulation. Je suis un batteur de tam-tam. Je ne sais faire que ça. Il faut que les autorités pensent à nous », a-t-il lancé comme message.
Il précise avoir reçu l’aide alimentaire, mais cela est très loin de pouvoir gérer leurs familles. « J’ai reçu l’aide alimentaire. Vous pensez que cela peut compenser tout ce temps ? Les vivres sont finis depuis longtemps. Je ne souhaite que la reprise de nos activités. Personnellement, je suis très fatigué », a-t-il conclu.
Le Témoin
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