Le paludisme est causé par plusieurs parasites : le Plasmodium falciparum (photo), le plasmodium vivax, le malariae…
Aujourd’hui, les patients d’origine africaine peuvent être porteurs du parasite «vivax», jusqu’alors absent du continent africain. Pour autant, selon des chercheurs des Instituts Pasteur, notamment celui de Madagascar, de l’Institut national de la transfusion sanguine et des chercheurs américains, ces travaux ne remettent pas en question les traitements mais plutôt l’approche de la recherche sur le vaccin comme l’explique Odile Puijalon, chef du département de parasitologie de l’Institut Pasteur à Paris.
« Il faut penser à «plasmodium vivax» chez des gens d’origine africaine pour lesquels on ne pensait pas qu’ils pouvaient être infectables par le virus. Pour le corps médical le message c’est : « Faites attention et traitez en conséquence». Donc c’est clair, ça remet en cause en partie la stratégie vaccinale...il faut cibler une deuxième interaction entre le parasite et son hôte... »
Le parasite «plasmodium vivax» menace plus de 2 milliards de personnes dans le monde et provoque près de 80 millions de cas d'infection par an.
« Il faut penser à «plasmodium vivax» chez des gens d’origine africaine pour lesquels on ne pensait pas qu’ils pouvaient être infectables par le virus. Pour le corps médical le message c’est : « Faites attention et traitez en conséquence». Donc c’est clair, ça remet en cause en partie la stratégie vaccinale...il faut cibler une deuxième interaction entre le parasite et son hôte... »
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