Depuis quelques années, l’école sénégalaise est marquée par le phénomène « djinné Maimouna ». Ce qui a poussé le Dr Babacar Diop, professeur de Sociologie à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis à expliquer le phénomène et d’y apporter une approche scientifique.
« Djinné Maimouna » est une crise psychologique et hystériforme qui n’affecte que des lycéennes. Dans un ouvrage de 201 pages et 6 chapitres, l’auteur, sur la base d’enquête explique le phénomène. « Dans nos enquêtes, nous avons constaté que les crises s’expliquent par plusieurs phobies. Les devoirs, le stress, l’échec, les compositions, les examens, et la pauvreté », a dit l’auteur, pour qui ces crises sont « irrationnellement angoissantes ».
Dr Babacar Diop a également révélé que ces crises s’expliquent par « les représentations de traumatismes angoissantes et stressantes que l’on observe très souvent, dans la société sénégalaise, mais aussi par la faim ».
Sur la recrudescence chez les filles, l’auteur pense que cela est dû, en partie, à la « fragilité et fébrilité de la gente féminine par rapport à certaines situations ». Il a appelé les acteurs étatiques à former davantage les enseignants, surveillants, principaux et proviseurs.
« Djinné Maimouna » est une crise psychologique et hystériforme qui n’affecte que des lycéennes. Dans un ouvrage de 201 pages et 6 chapitres, l’auteur, sur la base d’enquête explique le phénomène. « Dans nos enquêtes, nous avons constaté que les crises s’expliquent par plusieurs phobies. Les devoirs, le stress, l’échec, les compositions, les examens, et la pauvreté », a dit l’auteur, pour qui ces crises sont « irrationnellement angoissantes ».
Dr Babacar Diop a également révélé que ces crises s’expliquent par « les représentations de traumatismes angoissantes et stressantes que l’on observe très souvent, dans la société sénégalaise, mais aussi par la faim ».
Sur la recrudescence chez les filles, l’auteur pense que cela est dû, en partie, à la « fragilité et fébrilité de la gente féminine par rapport à certaines situations ». Il a appelé les acteurs étatiques à former davantage les enseignants, surveillants, principaux et proviseurs.
Autres articles
-
Enseignement supérieur : l’État envisage de dégager 3,8 milliards FCFA pour régler les bourses impayées
-
Sénégal : « Les Témoins », un nouveau think tank porté par les jeunes pour “penser et agir” autrement
-
Le fils de Madiambal Diagne brise le silence après sa libération : « Ma détention n’est qu’un rebondissement du destin »
-
Crise universitaire : Omar Pène en médiation avec les représentants de l’UCAD
-
Journée des Martyrs : les Sénégalais réagissent à l’éligibilité de Sonko et à l’indemnisation des victimes




Enseignement supérieur : l’État envisage de dégager 3,8 milliards FCFA pour régler les bourses impayées


