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Le réveil des consciences face à l'inconscience (Par Marcel Cassien BADJI)



A notre cher PRESIDENT, à son excellence le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE 
Père de la NATION, Père de tous les Sénégalais, de l’intérieur comme de l’extérieur, de loin, de partout. Tous fiers hier, de ce beau Pays de l’Afrique de l’ouest qui a su incarner la REPUBLIQUE dans la LIBERTE, dans la DEMOCRATIE qui grandit avec élégance mais se voit aujourd’hui en recul. On doit s’interroger en digne citoyen pour trouver des solutions à une crise de Liberté, à une crise de Démocratie qui nous interpelle à une ASSISE D’URGENCE sur les fondamentaux de la REPUBLIQUE. Une assise sur la LIBERTE de de penser, de s’exprimer, sur la DEMOCRATIE, au cœur de notre CONSTITUTION, au cœur de nos INSTITUTIONS, garants de notre Justice, de notre Sécurité, de notre Protection qu’on doit revoir à la base pour une meilleure gestion de la cité qui nous appartient à tous.

Dans un projet humain de vivre notre Devise qui nous unie à la PATRIE : UN PEUPLE, UN BUT, UNE FOI qu’on doit éviter de trahir ou de bafouer. Nous devons plutôt nous rapprocher de la racine de la République pour l’intérêt commun. Nous devons tous conjuguer nos efforts pour l’intérêt de la PATRIE ET NON DU PARTI. Nous devons veiller sur les ressources du Pays, la RACINE SOCLE de notre Développement. Nous devons, à tout prix, faire en sorte qu’on nous évite un divertissement de scénario de film de viol à plusieurs épisodes et séries avec plusieurs acteurs. On pense, à l’INSTANT T,  on doit être conscient des grandes urgences qui nous attendent et nous interpellent à une haute prise de RESPONSABILITE INSTITUTIONELLE CIVIQUE ET PATRIOTIQUE, à revenir à la RACINE, au CŒUR DE NOTRE REPUBLIQUE, à L’AME DE NOTRE DEMOCRATIE, à L’ESPRIT DE NOTRE LIBERTE qui meurt pour des intérêts politiques. Cette situation tue la LIBERTE et la DEMOCRATIE REPUBLICAINE. Elle nous emprisonne et nous empêche de nous exprimer démocratiquement et librement. En tant que citoyens, nous avons le devoir de ne pas fragiliser nos INSTITUTIONS par nos mots ou nos actes.

Cependant, nos INSTUTIONS DOIVENT ETRE PLUS FORTES QUE NOS DIRIGEANTS.  Le cas contraire pourrait  fragiliser nos INSTITUTIONS. C’est dans ce sens que notre gouvernement, nos dirigeants doivent remplir dignement la mission qu’on leur à confiée, à savoir, la bonne gestion de nos ressources qui semblent être détournées à d’autre fin qui creusent la FAIM. Dans cette situation, quel doit être notre rôle de citoyen ?

Quel est le rôle de ceux qui sont appelés à PENSER, à REFLECHIR, à DECIDER pour la REPUBLIQUE ? Doivent-ils se taire face à une situation aussi complexe qui pourrait compromettre l’avenir du Pays ! voir tant d’efforts consacrés à la construction de la REPUBLIQUE, à la construction de la LIBERTE, à la construction de la DEMOCRATIE échouer pour une histoire de viol. Si nous acceptons de nous taire face aux différentes questions urgentes, POLITIQUES, ETATIQUES, demain, nous serons interpellés sur notre complicité, sur notre silence coupable, pour n’avoir rien dénoncé, pour n’avoir rien proposé afin que cette situation qui perdure et empire change.

Nous ne devons pas accepter d’être des esclaves de la REPUBLIQUE, nous ne devons pas accepter de vivre toujours sous l’emprise de la PEUR de nos dirigeants, de nos autorités, de fermer les yeux, de faire la sourde oreille, de ne pas décider ensemble du bien commun. On nous parlera certes de la représentation de l’ASSEMBLE NATIONALE.  Est-ce que certains députés nous représentent dignement ? Quand des députés sont accusés de trafic de visas, des falsifications de billets, on doit s’interroger sur le type de député que nous avons élu au suffrage universel. Quand on assiste à des scènes où des députés se querellent et se battent à l’Assemblé Nationale, nous devons nous interroger vraiment,  nous demander si nous avons le bon choix des personnes qui doivent servir d’exemple à nos enfants, à notre jeunesse.

Quand ceux qui sont censés nous représenter violent la loi, nous avons le devoir de les condamner sans aucune considération de leur immunité parlementaire, pour éviter la honte à la PATRIE qui nous unit. Si on est conscient que le POUVOIR EST UN DEVOIR, Si on est conscient que le POUVOIR EST UNE CONTINUITE, Si on est conscient que le POUVOIR N’EST PAS ETERNEL,
On a le DEVOIR CIVIQUE, le DEVOIR MORAL, le DEVOIR DE MEMOIRE de toujours nous interroger sur notre gestion. Tout Président doit toujours être à la hauteur,  non au-dessous des masses mais au-dessus de ses intérêts politiques. Et faire attention aux confusions des intérêts du parti et des intérêts de la PATRIE. Quand on préfère les couleurs du parti aux couleurs de la PATRIE sur le bien de la Cité, quand on détourne les fonds et les ressources de la cité pour des intérêts individuels, est-ce qu’on a le droit de se révolter pour un changement ? Tout citoyen veut vivre décemment, subvenir à ses besoins sans rien attendre de l’Etat car l’Etat reste notre serviteur que nous payons avec l’argent du contribuable, c’est-à-dire notre argent. Qui paye les dettes de l’Etat ? Qui paye les taxes à l’Etat ? Qui paye l’impôt à l’Etat ? Comment un Etat peut-t-il se développer si les citoyens ne se retrouvent plus dans la gestion de leur cité, est-ce que la démocratie les autorise à s’y opposer ?  

Quand nous accepterons que la PATRIE soit au-dessus des membres du parti ou des militants du parti, nous serons dans la bonne voie du développement et du progrès. Les postes étatiques sont distribués en fonction des intérêts politiques partisans, loin des compétences, du talent, du mérite. C’est dommage et déplorable. C’est autant d’injustices qui aiguisent la colère du peuple que nous vivons. Nous ne pouvons plus supporter les injustices qui s’accumulent et débordent souvent dans des soulèvements populaires.

Des insjustices qui sont des signes qui doivent en principe nous pousser à nous interroger sur notre gestion. En effet, tout gouvernement qui refuse d’être critiqué doit arrêter de gouverner car la critique est toujours présente tant qu’on gouverne une République. Tout gouvernement qui refuse qu’on dénonce la corruption, doit veiller à la transparence de la gestion étatique et permettre aux différents citoyens l’obtention d’une information crédible de la mise en œuvre des grands projets, des offres des marchés avec des prix et des chiffres visibles. Ceci encourage la bonne gestion étatique, le contrôle rigoureux des biens publics, des ressources publiques qui nous lient à la PATRIE. 

D’où naissent nos conflits avec nos dirigeants ? Pourquoi le peuple se révolte-t-il contre nos dirigeants ? C’est la vraie question qui nous pousse à écrire cette lettre à notre cher Président. Nous pensons ce que les citoyens reprochent au système, ce n’est rien d’autre que les injustices, le non-respect des lois, le viol des droits, le viol des libertés, le viol de la démocratie, les détournements de fonds et des biens de la REPUBLIQUE, la CORRUPTION,  tant des MAUX du système que le peuple subit. Il arrivent que de dignes citoyens n’arrivent plus à exercer leur métier malgré leur talent, leurs compétences et se retrouvent bloqués par le système. Le constat est permanent est visible. Tous ceux qui s’opposent à la gestion des hommes au pouvoir sont les ennemis des hommes au pouvoir.

Dans notre politique actuelle, nous adoptons souvent la stratégie de diviser pour régner et on est prêt à tout pour humilier ou détruire un citoyen, un patriote, un leader, un adversaire qui pourrait paraître comme un élément dangereux à la prochaine élection. En tant que citoyens libres, observateurs, n’appartenant à aucun parti politique, en tant qu’artistes libres de penser, d’analyser des situations de différents sujets qui nous touchent,  si n’avons plus la liberté de nous exprimer, nous sommes condamnés à disparaître. La PATRIE doit s’éviter une couleur ETHNIQUE, d’APPARTENANCE RELIGIEUSE, de PROVENANCE. Elle doit brandir les couleurs de la PATRIE qui nous lie TOUS EN UN PEUPLE UNI. La révolte du Peuple sanctionne toujours lors des élections et prouve son mécontentement dans les urnes. Les élections sont un moyen de remplacer un gouvernement par  un autre. C’est la raison du vote qui nous prouve qu’aucun pouvoir n’est éternel.

Nous avons assisté au règne du PS durant combien d’années ? Grâce à la volonté et la détermination du peuple, ils sont partis. Notre génération a assisté au règne du PDS qui a donné naissance à l’APR durant combien d’années? Eux aussi sont appelés à partir un jour ou l’autre par la voix et la volonté du peuple. Et cela est imminent.Nous en avons eu un aperçu lors des élections locales et législatives pour une première dans l’histoire politique au Sénégal. Est-ce qu’il est possible d’arrêter une révolution contre les multiples frustrations? Il faut être touché et se mettre à la place des révoltés et des frustrés pour comprendre le prix de leur colère ou de leur révolte.

On n’aurait cru que notre cher Président, lors de son discours à la Nation, face aux soulèvements populaires qui ont engendré de nombreuses victimes.  Après cela tout citoyen pourrait comprendre l’amertume et la tristesse de son Peuple au sommet de la PRESIDENCE.

Il pourrait COMPRENDRE LA FRUTATION DU PEUPLE, COMPRENDRE LA COLERE DU PEUPLE COMPRENDRE LE CHOIX DU PEUPLE, COMPRENDRE CE QUE LE PEUPLE VEUT
ACCEPTER LA LIBERTE DU PEUPLE, ACCEPTER LA DEMOCRATIE DU PEUPLE.

En tant qu’ Etat, nous devons refuser à tout Prix que des histoires de citoyens X ou Y soit au-dessus de l’Etat. Nous devons avoir une grande vision politique articulée autour des priorités, une bonne gestion rigoureuse, une bonne gouvernance basée sur la
transparence, le contrôle, la lutte contre la corruption. Voilà ce que doivent être, en principe, les préoccupations MAJEURES, notre mission de construction de la cité. C’est en ce sens qu’on vous interpelle, cher Président de tous les sénégalaises et sénégalais.  Nous vous invitons à être l’EAU QUI ATTEINT LE FEU à taire cette histoire de viol qui réveille le démon qui est en NOUS. Est-ce qu’on pourrait refuser à un leader son ENGAGEMENT, son CHARISME, sa PERSEVERANCE, sa DETERMINATION, son ABNEGATION ? Tant de qualificatifs qui font un leader ANTI-SYSTEME.

La grandeur des grands hommes, c’est quand ils arrivent à s’asseoir et discuter non sur leurs conflits mais sur l’intérêt de la PATRIE à ll’instar de ce qui s’est passé lors de la COVID 19 et à éviter la « COVID 24 ». Le silence est une arme qui sème le doute. Rappelons-nous que nous sommes dans un champ politique où tout se conjugue par des intérêts politiques.  

Par Marcel Cassien BADJI alias Ksi Apakéna


Vendredi 3 Février 2023 - 21:29


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