Cette recomposition du paysage cultuel est suivie de près alors que de nombreux candidats au djihad sont passés par le salafisme avant de se radicaliser. Comme Mohamed Merah, en mars 2012, avant qu’il ne tue sept personnes dans les rues de Toulouse. «Le salafisme ne conduit pas de façon systématique à la violence physique, mais il faut reconnaître que le néosalafisme d’aujourd’hui peut être un sas», résume Haoues Seniguer, maître de conférences à Sciences Po Lyon.
Dans leur grande majorité, les salafistes de France sont des «quiétistes» qui dénoncent le djihad armé. Leur approche des textes est toutefois extrêmement littérale et vivre selon les principes de la loi islamique (charia) reste pour eux un idéal. La face la plus visible de cette pratique est dans les codes vestimentaires. Les hommes ne se rasent pas la barbe, rentrent leur pantalon dans leurs chaussettes pour ne pas qu’il « dépasse des chevilles », tandis que les femmes sont voilées et cachent toutes leurs formes sous d’amples abayas ou jilbabs.
C’est dans les grands centres urbains que les salafistes ont le plus progressé : en région parisienne, en Rhône-Alpes et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. En Ile-de-France, les vieux bastions»...
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