Le 06 janvier dernier, 14 coupeurs de bois ont été tués en Casamance et sept autres blessés par des hommes armés dans la forêt classée de Bayotte, au sud-ouest de Ziguinchor.
Devant le choc de cet évènement, le président sénégalais Macky Sall ordonne la suspension jusqu'à nouvel ordre des autorisations de coupe de bois au sud du Sénégal.
Mais ce chapitre n'est qu'un épisode du phénomène inquiétant de la coupe illégale et du trafic international du bois de Casamance, une région en proie à un conflit armé depuis 1982.
Entre la Gambie et la Chine, les troncs d'arbres clandestinement coupés en Casamance enrichissent des réseaux puissants et bien structurés.
Le 04 mai dernier, une patrouille mixte composée d'agents forestiers et de soldats sénégalais lourdement armés entre en territoire gambien dans le village de Jarra Bureng, situé non loin de la frontière avec le Sénégal.
Le lieu abritait un dépôt clandestin de troncs d'arbres illégalement coupés des forêts de Casamance.
Mais alors que les forces de sécurité sénégalaises s'apprêtaient à saisir et à rembarquer le bois pour le retourner au Sénégal, les jeunes du village gambien s'y opposent. Le commissaire central de la police de Jarra en Gambie et ses hommes sont dépêchés sur place.
Le 04 mai dernier, une patrouille mixte composée d'agents forestiers et de soldats sénégalais lourdement armés entre en territoire gambien dans le village de Jarra Bureng, situé non loin de la frontière avec le Sénégal.
Le lieu abritait un dépôt clandestin de troncs d'arbres illégalement coupés des forêts de Casamance.
Mais alors que les forces de sécurité sénégalaises s'apprêtaient à saisir et à rembarquer le bois pour le retourner au Sénégal, les jeunes du village gambien s'y opposent. Le commissaire central de la police de Jarra en Gambie et ses hommes sont dépêchés sur place.
L'affrontement entre forces de sécurité du Sénégal et les gambiens est évité de justesse, le bois est embarqué. Pour cela, il a fallu deux jours de palabres et d'interventions d'autorités au plus haut niveau des gouvernements de Gambie et du Sénégal.
Si le Sénégal en est arrivé à exercer un droit de poursuite en Gambie, c'est parce que le trafic du bois illégalement coupé en Casamance, trouve son prolongement et sa survie en terre Gambienne, selon l'écologiste sénégalais Ali Haidar.
Installé en Casamance depuis plusieurs années, cet ancien ministre de l'Environnement du Sénégal estime que des réseaux bien structurés ont profité en Gambie du trafic du bois de Casamance pendant, plusieurs années.
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