Me Ibrahima Diawara et Cie de la défense d’Hissein Habré n’en démordent pas : «C’est le Sénégal et l’Union africaine qui ont fixé les conditions que toute personne désirant être juge doit remplir pour pouvoir officier au sein des Chembres Africaines Extraordinaires (CAE) et cela a été fixé de façon très claire à l’article 11-5 où il dit que les personnes qui peuvent constituer les CAE doivent être des personnes qui font preuve d’une grande impartialité, une grande intégrité et qui ont eu à avoir exercé les fonctions de juge pendant dix (10) ans or on s’est rendu compte qu’il se trouve que dans la composition des CAE qui a rendu la décision condamnant le président Hissein Habré à perpétuité, un des juges qui s’appelle Amady Diouf ne remplit pas les conditions parce que celui-ci n’a jamais durant sa carrière exerçait des fonctions de juge. Nous constatons que donc la détention du président Habré repose sur une décision nulle et non avenue».
Que nenni répondent les CAE. «Il a 25 ans d’ancienneté et il de bonne moralité, conditions requises pour être nommé juge aux CAE. Des trois (3) assesseurs, il est le plus ancien », réplique le coordonnateur de la cellule de communication desdites chambres.
Mieux, sert Marcel Mendy : «Il (le juge Amady Diouf) n’a pas été choisi contrairement à ce que ces avocats affirment par Me Sidiki Kaba, ministre de la Justice, Garde des Sceaux mais par la présidente de la commission de l’Union africaine sur une liste qui lui a été proposée par Me Sidiki Kaba ».
«Ensuite, ils prétendent que le juge Amady Diouf était conseiller technique du ministre de la Justice, non, non le juge Amady Diouf était Directeur adjoint à la Direction des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice. Vouloir le récuser aujourd’hui, deux (2) semaines après le prononcé du verdict, c’est lui faire un procès d’intention », coupe ce dernier sur la Rfm.
Que nenni répondent les CAE. «Il a 25 ans d’ancienneté et il de bonne moralité, conditions requises pour être nommé juge aux CAE. Des trois (3) assesseurs, il est le plus ancien », réplique le coordonnateur de la cellule de communication desdites chambres.
Mieux, sert Marcel Mendy : «Il (le juge Amady Diouf) n’a pas été choisi contrairement à ce que ces avocats affirment par Me Sidiki Kaba, ministre de la Justice, Garde des Sceaux mais par la présidente de la commission de l’Union africaine sur une liste qui lui a été proposée par Me Sidiki Kaba ».
«Ensuite, ils prétendent que le juge Amady Diouf était conseiller technique du ministre de la Justice, non, non le juge Amady Diouf était Directeur adjoint à la Direction des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice. Vouloir le récuser aujourd’hui, deux (2) semaines après le prononcé du verdict, c’est lui faire un procès d’intention », coupe ce dernier sur la Rfm.
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