
De l’aveu même d’un diplomate, à Washington, le parcours qui débute sera difficile. L’envoyé spécial de Barack Obama pour l’Afghanistan doit se rendre à Kaboul et à Islamabad, cette semaine. Et James Dobbins va d’abord s’arrêter en Turquie et au Qatar, où les talibans viennent justement d’ouvrir un bureau pour faciliter d’éventuelles négociations de paix avec Kaboul. La première rencontre depuis des années pourrait donc se tenir dans les tous prochains jours.
Mais les positions des différents protagonistes du conflit restent difficilement conciliables. Notamment à propos du futur régime au pouvoir à Kaboul ou de la présence de soldats américains sur le territoire afghan. Les Etats-Unis ont toujours affirmé qu’ils ne quitteraient pas l’Afghanistan « tant qu’il représenterait une menace » pour leur sécurité. Et si les talibans ont récemment annoncé qu’ils n’autoriseraient personne « à utiliser le territoire afghan pour menacer les autres pays », ils n’ont pas explicitement mentionné al-Qaïda, pourtant directement pointée du doigt par les Etats-Unis.
La présence des soldats américains en Afghanistan, c’est précisément ce qui a empêché jusqu’à présent toute négociation de paix de se tenir, les talibans refusant de discuter tant qu’il resterait des « envahisseurs » en Afghanistan.
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