Une vidéo, publiée sur la plateforme Truth Social, montre un bateau qui explose en mer. Selon Donald Trump, l’embarcation visée transportait de « gros sacs de cocaïne et de fentanyl » : « Il y en avait partout dans l’océan », a affirmé le président américain.
La frappe a eu lieu « dans la zone de responsabilité du Southcom », le commandement militaire des États-Unis pour l'Amérique du Sud et les Caraïbes, a précisé Donald Trump. Trois personnes présentées comme des « narcoterroristes » vénézuéliens auraient été tuées, selon le président américain, qui allègue avoir « des preuves » de la présence de drogue à bord.
Les tensions entre Washington et Caracas ont redoublé ces dernières semaines, après que l'armée américaine a déployé sept navires de guerre dans les Caraïbes et un autre dans le Pacifique. Ce nouvel épisode intervient après une première frappe menée le 2 septembre contre un autre bateau dans les Caraïbes, où les États-Unis ont déployé des forces militaires, officiellement au nom de la lutte contre les cartels de la drogue. Cette première opération avait fait onze morts, selon les autorités américaines.
Dans une interview sur Fox News, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a quant à lui défendu la première frappe contre le bateau qui se trouvait dans les eaux internationales, soulevant des questions sur sa légalité.
Caracas dénonce une « agression militaire »
Les États-Unis accusent le président vénézuélien Nicolás Maduro d'être à la tête d'un réseau de trafic de drogue, le Cartel des Soleils – dont l'existence même reste sujette à débats. Ils ont doublé la récompense offerte pour sa capture à 50 millions de dollars.
En réponse, Nicolás Maduro a dénoncé ce qu’il qualifie d'« agression en cours à caractère militaire », affirmant que le Venezuela était « habilité par les lois internationales à y répondre » et que les communications avec Washington étaient rompues depuis. Le président vénézuélien a également qualifié les accusations américaines de « mensonges », arguant que la cocaïne exportée vers les États-Unis transitait principalement par le Pacifique et les ports d'Équateur. Selon lui, les États-Unis veulent « provoquer un changement de régime pour s'emparer des immenses richesses pétrolières et gazières du Venezuela ».
Nicolás Maduro a appelé ces dernières semaines la population à s'enrôler dans la milice, un corps très politisé créé par l'ex-président Hugo Chavez (1999-2013). Il a aussi annoncé le déploiement de 25 000 membres des forces armées aux frontières.
Les spéculations selon lesquelles l'administration Trump se préparerait à mener des frappes ciblées directes sur le sol vénézuélien vont bon train. Interrogé sur la possibilité, Donald Trump a laissé planer le doute. « On va voir ce qui se passe », a-t-il répondu. Mais la légalité de ces frappes suscite de vives critiques. Pour l’instant, la Maison Blanche reste inflexible. « Ce que je veux dire aux cartels, c’est qu’on va arrêter aussi ces livraisons par la route, de la même manière qu’en mer. Ils ont tué 300 000 personnes dans notre pays l’an dernier », a justifié Donald Trump, en référence aux décès liés aux drogues. « On ne va plus laisser passer ça. »
La frappe a eu lieu « dans la zone de responsabilité du Southcom », le commandement militaire des États-Unis pour l'Amérique du Sud et les Caraïbes, a précisé Donald Trump. Trois personnes présentées comme des « narcoterroristes » vénézuéliens auraient été tuées, selon le président américain, qui allègue avoir « des preuves » de la présence de drogue à bord.
Les tensions entre Washington et Caracas ont redoublé ces dernières semaines, après que l'armée américaine a déployé sept navires de guerre dans les Caraïbes et un autre dans le Pacifique. Ce nouvel épisode intervient après une première frappe menée le 2 septembre contre un autre bateau dans les Caraïbes, où les États-Unis ont déployé des forces militaires, officiellement au nom de la lutte contre les cartels de la drogue. Cette première opération avait fait onze morts, selon les autorités américaines.
Dans une interview sur Fox News, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a quant à lui défendu la première frappe contre le bateau qui se trouvait dans les eaux internationales, soulevant des questions sur sa légalité.
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Les États-Unis accusent le président vénézuélien Nicolás Maduro d'être à la tête d'un réseau de trafic de drogue, le Cartel des Soleils – dont l'existence même reste sujette à débats. Ils ont doublé la récompense offerte pour sa capture à 50 millions de dollars.
En réponse, Nicolás Maduro a dénoncé ce qu’il qualifie d'« agression en cours à caractère militaire », affirmant que le Venezuela était « habilité par les lois internationales à y répondre » et que les communications avec Washington étaient rompues depuis. Le président vénézuélien a également qualifié les accusations américaines de « mensonges », arguant que la cocaïne exportée vers les États-Unis transitait principalement par le Pacifique et les ports d'Équateur. Selon lui, les États-Unis veulent « provoquer un changement de régime pour s'emparer des immenses richesses pétrolières et gazières du Venezuela ».
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