C’est le résultat majeur, ce 7 septembre, du sommet de la CEEAC, la commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale : le changement à la tête de la Commission de cette organisation. Docteur en administration des affaires et finances, Ézéchiel Nibigira est une figure de premier plan du parti présidentiel burundais CNDD-FDD, Le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie.
Il a occupé des postes de premier plan depuis près de vingt ans : président de la ligue des jeunes de son parti, député, ambassadeur au Kenya, ministre des Affaires étrangères, puis ministre chargé de l’EAC, la Communauté d'Afrique de l'Est, jusqu’en juillet dernier.
Une lourde tâche en perspective
Tout juste réélu député, il prend désormais la direction de la Commission pour un mandat de cinq ans. Les chefs d’État lui ont immédiatement fait prêter serment. Mais sa mission s’annonce lourde. Il devra restaurer la crédibilité d’une Commission critiquée notamment pour sa gestion, poursuivre le processus de réforme institutionnelle lancé en 2015 et, surtout, suivre de près la situation sécuritaire dans la région, en particulier l’est de la République démocratique du Congo.
Une tâche délicate, alors que son pays, le Burundi, allié de la RDC, entretient des relations tendues avec le Rwanda. Kigali a d'ailleurs quitté la CEEAC en accusant l’organisation d’être alignée sur Kinshasa. Au cours du sommet de ce 7 septembre, les dirigeants ont reçu un rapport sécuritaire et humanitaire sur la crise dans l'est de la RDC où plusieurs territoires restent occupés par un groupe armé soutenu, disent-ils, de l’extérieur.
Il a occupé des postes de premier plan depuis près de vingt ans : président de la ligue des jeunes de son parti, député, ambassadeur au Kenya, ministre des Affaires étrangères, puis ministre chargé de l’EAC, la Communauté d'Afrique de l'Est, jusqu’en juillet dernier.
Une lourde tâche en perspective
Tout juste réélu député, il prend désormais la direction de la Commission pour un mandat de cinq ans. Les chefs d’État lui ont immédiatement fait prêter serment. Mais sa mission s’annonce lourde. Il devra restaurer la crédibilité d’une Commission critiquée notamment pour sa gestion, poursuivre le processus de réforme institutionnelle lancé en 2015 et, surtout, suivre de près la situation sécuritaire dans la région, en particulier l’est de la République démocratique du Congo.
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