En arrivant dans la soirée du mercredi 3 septembre au palais de l’Élysée, Volodymyr Zelensky a confié qu’il « croyait beaucoup » en cette « coalition des volontaires ». Les Européens sont « prêts » à « apporter les garanties de sécurité à l'Ukraine et aux Ukrainiens, le jour où une paix [sera] signée », après un long travail préparatoire qui est « achevé », a de son côté annoncé Emmanuel Macron en recevant le président ukrainien.
« L'Europe est au rendez-vous, pour la première fois avec ce niveau d'engagement et d'intensité », a déclaré le président français devant la presse au palais de l'Élysée. « La question maintenant, c'est de savoir la sincérité de la Russie et de ses engagements successifs lorsqu'elle a proposé la paix aux États-Unis d'Amérique », a-t-il ajouté.
Concrètement, en Ukraine personne ne croit à une quelconque volonté russe de s'acheminer vers la paix, rapporte notre correspondante à Kiev, Emmanuelle Chaze. On l'a vu cet été, ce sont surtout les attentes occidentales d'arriver à convaincre Vladimir Poutine par les voies diplomatiques qui n'ont pas été comblées. Les attentes ukrainiennes envers les alliés de Kiev concernent en priorité les garanties de sécurité imaginées pour l'Ukraine. Après beaucoup d'annonces plutôt vagues, comme celui d'un possible déploiement de troupes alliées en maintien de la paix ou la sécurisation du ciel ukrainien par les pays voisins, voire par les États-Unis, les Ukrainiens espèrent des réponses concrètes des alliés sur ce qui empêcherait la Russie de relancer toute agression en cas de paix.
C'est également le souhait de Mark Rutte, le secrétaire général de l'Otan, qui attend des réponses claires sur la nature de ces garanties. Ce dernier a dit s’attendre à ce que cette réunion apporte des éclaircissements. Si l’objectif de ces garanties de sécurité est clair - dissuader Moscou d’attaquer à nouveau l’Ukraine après la conclusion d’un cessez-le-feu ou d’un accord de paix - leurs modalités restent encore floues.
Le maintien d’un soutien fort à l’armée ukrainienne est acté. L’autre volet essentiel est la création d’une force multinationale qui nécessite un soutien américain crédible. À ce propos, si Donald Trump a exclu l'envoi de troupes américaines au sol, la coalition des volontaires compte en revanche sur un filet de sécurité américain qui pourrait prendre diverses formes, du renseignement au soutien logistique.
« L'Europe est au rendez-vous, pour la première fois avec ce niveau d'engagement et d'intensité », a déclaré le président français devant la presse au palais de l'Élysée. « La question maintenant, c'est de savoir la sincérité de la Russie et de ses engagements successifs lorsqu'elle a proposé la paix aux États-Unis d'Amérique », a-t-il ajouté.
Concrètement, en Ukraine personne ne croit à une quelconque volonté russe de s'acheminer vers la paix, rapporte notre correspondante à Kiev, Emmanuelle Chaze. On l'a vu cet été, ce sont surtout les attentes occidentales d'arriver à convaincre Vladimir Poutine par les voies diplomatiques qui n'ont pas été comblées. Les attentes ukrainiennes envers les alliés de Kiev concernent en priorité les garanties de sécurité imaginées pour l'Ukraine. Après beaucoup d'annonces plutôt vagues, comme celui d'un possible déploiement de troupes alliées en maintien de la paix ou la sécurisation du ciel ukrainien par les pays voisins, voire par les États-Unis, les Ukrainiens espèrent des réponses concrètes des alliés sur ce qui empêcherait la Russie de relancer toute agression en cas de paix.
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