Me Moussa Félix Sow et Cie vont répondre au Comité des droits de l’homme des Nations Unies, lequel avait exhorté l’Etat du Sénégal à revoir le processus ayant permis de condamner Karim Wade. Les avocats de l’Etat qui sont disposés à ne pas attendre le délai de 180 jours accordé au gouvernement pour apporter les réponses se sont déjà attelés à la tâche pour évacuer cette question.
N’empêche, les robes noires se sont penchés sur l’avis des experts indépendants de l’Onu, lequel selon eux, ne peut pas se substituer au jugement des magistrats sénégalais. «Le débat est clos avec la décision de la Cour Suprême concernant la culpabilité de Karim Meïssa Wade. Sur les réponses à apporter sur la décision du Comité des Droits de l’homme, nous avons 180 jours pour étudier la façon dont nous allons leur répondre, car l’Etat du Sénégal est respectueux des institutions internationales», a déclaré Me Sow.
Avant d’ajouter : «Le président de la République, aussi puissant qu’il soit, ne peut pas changer la décision de condamnation. Cela ne se passe dans aucun pais au monde». Et, plus est, clame-t-il, Le Sénégal a un cadre juridique bien précis ; un citoyen a été jugé et condamné, on s’en tient à cela.»
Concernant les modalités de candidature de Karim Wade à la prochaine élection présidentielle, les avocats de l’Etat rappellent qu’elle est adossée au remboursement des 138 milliards de francs Cfa que le Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) l'a condamné à payer à l’Etat du Sénégal, dans le cadre de l’affaire dite de la traque des biens mal-acquis.
N’empêche, les robes noires se sont penchés sur l’avis des experts indépendants de l’Onu, lequel selon eux, ne peut pas se substituer au jugement des magistrats sénégalais. «Le débat est clos avec la décision de la Cour Suprême concernant la culpabilité de Karim Meïssa Wade. Sur les réponses à apporter sur la décision du Comité des Droits de l’homme, nous avons 180 jours pour étudier la façon dont nous allons leur répondre, car l’Etat du Sénégal est respectueux des institutions internationales», a déclaré Me Sow.
Avant d’ajouter : «Le président de la République, aussi puissant qu’il soit, ne peut pas changer la décision de condamnation. Cela ne se passe dans aucun pais au monde». Et, plus est, clame-t-il, Le Sénégal a un cadre juridique bien précis ; un citoyen a été jugé et condamné, on s’en tient à cela.»
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