Cheikh Omar Hann
Avec des frontières poreuses, des citoyens grands voyageurs, des pays membres de la communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont décidé de renforcer à Bamako la coopération transfrontalière afin de faire face à d’éventuel cas de coronavirus. Pour Michel Sidibé, ministre malien de la Santé, « il faut qu’on arrive à avoir une coordination transfrontalière ! Ce n’est pas possible ! On l’a vu avec Ebola ! Les cas, les populations qui viennent de la Chine, comment on les prend en charge ? Donc la prise en charge, l’isolement ou pas, qu’est-ce qu’on fait ? »
« On n'a même pas trois laboratoires... »
Les ministres de la Santé de l’espace Cédéao ont également évoqué la nécessité de mettre en place un dispositif médical adéquat. « Nous avons à la Cédéao, explique Michel Sidibé, à peu près 380 millions de personnes, et on n’a même pas trois laboratoires qui peuvent prendre en charge et de façon efficace si on a des cas. Donc, il faut le renforcement du laboratoire, les stocks, les kits par exemple pour détecter les cas. »
En solidarité avec la Chine, il a été également décidé de rester en contact avec les ressortissants de la Cédéao dans les localités chinoises où sévit la maladie, le rapatriement dans leur pays d’origine ne devant pas être systématique.
La directrice Afrique de l'OMS Moeti Matshidiso estime en tout cas que le continent est bien préparé à faire face au coronavirus, en raison notamment de l'épidémie Ebola, dont les mesures de prévention sont les mêmes que pour le Covid-19.
« A cause de l’épidémie d’Ebola, nous étions déjà en train de nous préparer avec tous les Etats membres pour faire face à une éventuelle épidémie. Donc là, nous pouvons nous baser sur ce qui est déjà sur place. »
Avec des frontières poreuses, des citoyens grands voyageurs, des pays membres de la communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont décidé de renforcer à Bamako la coopération transfrontalière afin de faire face à d’éventuel cas de coronavirus. Pour Michel Sidibé, ministre malien de la Santé, « il faut qu’on arrive à avoir une coordination transfrontalière ! Ce n’est pas possible ! On l’a vu avec Ebola ! Les cas, les populations qui viennent de la Chine, comment on les prend en charge ? Donc la prise en charge, l’isolement ou pas, qu’est-ce qu’on fait ? »
« On n'a même pas trois laboratoires... »
Les ministres de la Santé de l’espace Cédéao ont également évoqué la nécessité de mettre en place un dispositif médical adéquat. « Nous avons à la Cédéao, explique Michel Sidibé, à peu près 380 millions de personnes, et on n’a même pas trois laboratoires qui peuvent prendre en charge et de façon efficace si on a des cas. Donc, il faut le renforcement du laboratoire, les stocks, les kits par exemple pour détecter les cas. »
En solidarité avec la Chine, il a été également décidé de rester en contact avec les ressortissants de la Cédéao dans les localités chinoises où sévit la maladie, le rapatriement dans leur pays d’origine ne devant pas être systématique.
La directrice Afrique de l'OMS Moeti Matshidiso estime en tout cas que le continent est bien préparé à faire face au coronavirus, en raison notamment de l'épidémie Ebola, dont les mesures de prévention sont les mêmes que pour le Covid-19.
« A cause de l’épidémie d’Ebola, nous étions déjà en train de nous préparer avec tous les Etats membres pour faire face à une éventuelle épidémie. Donc là, nous pouvons nous baser sur ce qui est déjà sur place. »
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