Interrogée sur la question de la liberté d’expression et sur les propos d’Emmanuel Macron, l’ancienne ministre Ségolène Royal a estimé, sur CNews ce lundi matin, que « certaines caricatures de Mahomet sont insultantes ».
Dans son discours d’hommage au professeur d’Histoire assassiné à Conflans, fin octobre, le chef de l’Etat a réaffirmé que la France ne renoncerait pas aux caricatures religieuses. « On a une devise française : liberté, égalité, fraternité. Donc la liberté oui, mais la liberté ce n’est pas le droit de faire n’importe quoi (…) Il y a des droits et des devoirs. Et les devoirs installés par la République c’est la fraternité qui vient rééquilibrer la liberté », a estimé Ségolène Royal.
« Je comprends que certains se sentent insultés »
« C’est quoi la fraternité ? C’est l’interdiction de choquer, d’humilier, d’insulter. C’est la prise en considération de la souffrance des autres pour pouvoir rectifier un certain nombre de choses. Et la liberté, ce n’est pas le droit de dire n’importe quoi, n’importe comment », a poursuivi l’ancienne candidate à la présidentielle.
« Je ne suis pas pour l’interdiction des caricatures mais je ne suis pas pour cautionner et dire que les caricatures c’est bien », a-t-elle ajouté. « Je pense que certaines caricatures de Mahomet sont insultantes. Toutes les caricatures pornographiques, je comprends que certains se sentent insultés par cela y compris des musulmans qui ne sont ni intégristes, ni radicaux ».
Dans son discours d’hommage au professeur d’Histoire assassiné à Conflans, fin octobre, le chef de l’Etat a réaffirmé que la France ne renoncerait pas aux caricatures religieuses. « On a une devise française : liberté, égalité, fraternité. Donc la liberté oui, mais la liberté ce n’est pas le droit de faire n’importe quoi (…) Il y a des droits et des devoirs. Et les devoirs installés par la République c’est la fraternité qui vient rééquilibrer la liberté », a estimé Ségolène Royal.
« Je comprends que certains se sentent insultés »
« C’est quoi la fraternité ? C’est l’interdiction de choquer, d’humilier, d’insulter. C’est la prise en considération de la souffrance des autres pour pouvoir rectifier un certain nombre de choses. Et la liberté, ce n’est pas le droit de dire n’importe quoi, n’importe comment », a poursuivi l’ancienne candidate à la présidentielle.
« Je ne suis pas pour l’interdiction des caricatures mais je ne suis pas pour cautionner et dire que les caricatures c’est bien », a-t-elle ajouté. « Je pense que certaines caricatures de Mahomet sont insultantes. Toutes les caricatures pornographiques, je comprends que certains se sentent insultés par cela y compris des musulmans qui ne sont ni intégristes, ni radicaux ».
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