
Le 6 août, à Benghazi, des passants entourent la carcasse d’une voiture détruite après l’explosion d’une bombe qu’elle transportait, tuant le conducteur. REUTERS/ Esam Omran Al-Fetori
Les assassinats ciblés sont devenus le quotidien des habitants de Benghazi. Désormais c'est presque chaque semaine qu'un militaire ou un policier est visé. L'année dernière, Mohammed Bujanah fut un des organisateurs du grand rassemblement dénonçant l'attaque contre le consulat américain - et le rôle des milices.
« Attaquer un pays qui nous a aidés a fait que beaucoup de personnes ont été déçues par la révolution et par tout le processus gouvernemental et parlementaire, estime le journaliste et activiste, pour qui l'attaque a marqué un tournant. Nous ne pensions pas que les choses pourraient aller aussi mal, si mal, au point qu'une ambassade puisse être attaquée. »
« La situation est en fait de pire en pire »
Un an après, les coupables n'ont toujours pas été arrêtés. Pourtant Washington a annoncé avoir donné des noms aux autorités libyennes. « Le gouvernement est trop faible pour pouvoir livrer des Libyens, dénonce ainsi Mohammed Bujanah. A cause de la mauvaise gestion du gouvernement, la situation est en fait de pire en pire. »
L'assassinat d'un activiste politique et celui d'un journaliste cet été à Benghazi ont marqué un autre tournant. Jusqu'à présent, seuls les membres des forces de l'ordre semblaient visés.
Ce mercredi 11 septembre, comme pour marquer l'anniversaire de l'attentat contre le consulat américain, une forte explosion a eu lieu à Benghazi, à proximité d'un bâtiment du ministère libyen des Affaires étrangères. Aucun bilan humain n'a pour le moment été signalé.
Enquête libyenne au point mort
Un an après l'attentat, l'organisation Ansar al-Charia Libye est dans le collimateur de la justice américaine, qui semble écarter la piste d'une manifestation spontannée qui a dégénéré. Elle privilégie désormais celle d'une attaque préméditée. L'enquête menée par les autorités libyennes, quant à elle, est au point mort. Jamal Ben Nour, l'ancien maire de Benghazi s'en désole.
Source : Rfi.fr
« Attaquer un pays qui nous a aidés a fait que beaucoup de personnes ont été déçues par la révolution et par tout le processus gouvernemental et parlementaire, estime le journaliste et activiste, pour qui l'attaque a marqué un tournant. Nous ne pensions pas que les choses pourraient aller aussi mal, si mal, au point qu'une ambassade puisse être attaquée. »
« La situation est en fait de pire en pire »
Un an après, les coupables n'ont toujours pas été arrêtés. Pourtant Washington a annoncé avoir donné des noms aux autorités libyennes. « Le gouvernement est trop faible pour pouvoir livrer des Libyens, dénonce ainsi Mohammed Bujanah. A cause de la mauvaise gestion du gouvernement, la situation est en fait de pire en pire. »
L'assassinat d'un activiste politique et celui d'un journaliste cet été à Benghazi ont marqué un autre tournant. Jusqu'à présent, seuls les membres des forces de l'ordre semblaient visés.
Ce mercredi 11 septembre, comme pour marquer l'anniversaire de l'attentat contre le consulat américain, une forte explosion a eu lieu à Benghazi, à proximité d'un bâtiment du ministère libyen des Affaires étrangères. Aucun bilan humain n'a pour le moment été signalé.
Enquête libyenne au point mort
Un an après l'attentat, l'organisation Ansar al-Charia Libye est dans le collimateur de la justice américaine, qui semble écarter la piste d'une manifestation spontannée qui a dégénéré. Elle privilégie désormais celle d'une attaque préméditée. L'enquête menée par les autorités libyennes, quant à elle, est au point mort. Jamal Ben Nour, l'ancien maire de Benghazi s'en désole.
Source : Rfi.fr
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