Les lance-missiles découverts sont de types SA-7. Du matériel portable, puissant, utilisé par exemple pour abattre des avions ou des hélicoptères à basse altitude. Construites dès les années 70, ces armes achetées par la Libye, robustes, restent fonctionnelles. Des systèmes complets ont donc été découverts dans le nord du Mali et en Tunisie.
Dans leur rapport, les experts onusiens indiquent que « ces armes faisaient clairement partie de l'arsenal des groupes terroristes ». Groupes qui ne sont par contre jamais cités. La quantité de missiles n'est pas, non plus, indiquée.
En Centrafrique aussi
En RCA, des SA-7 ont été récupérés depuis le début de l'année par les soldats des forces Sangaris et Misca. Là encore, ce matériel vient de Libye mais l'enquête, qui n'est pas terminée, n'a pas permis de définir s'ils ont été achetés par les autorités centrafricaines dans les années 80-90 ou amené par des combattants de la Seleka.
Contrairement aux stocks malien et tunisien, les systèmes ne sont pas fonctionnels. Il manque en effet les crosses qui permettent la mise à feu des missiles. Dans leurs conclusions, les experts de l'ONU rappellent que des milliers d'armes de ce type sont disponibles dans les stocks libyens, stocks contrôlés par les milices issues de la révolution.
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