Des bâtiments en ruine dans un quartier de la ville de Syrte, le 21 octobre 2011. REUTERS/Esam Al-Fetori
Le quartier résidentiel numéro deux de Syrte qui donne sur la mer a des allures de Grozny. Sur plusieurs kilomètres, les bâtiments éventrés par les roquettes et les obus, sont comme des morceaux de gruyère dévorés par des souris.
Abdel Bassali Sidaï, un ingénieur nous fait visiter ce qui reste de sa demeure. Elle a reçu trois obus qui ont incendié tout le premier étage. Il vit désormais au rez-de-chaussée où habitent ses beaux parents. « J’ai subi des dégâts considérables j’ai perdu ma maison, la révolution était censée faire en sorte que l’on vive tous mieux mais moi je ne vis pas mieux j’ai perdu ma maison ! »
Les habitants du quartier ont l’impression que Syrte paie sa loyauté envers les forces du guide défunt. Ils s’en défendent et affirment avoir été pris en otage durant les combats. La maison de cet ancien fonctionnaire à la garde nationale a également été bombardée puis pillée. « Si j’ai été loyal c’était d’abord pour protéger mes enfants. Nous avons été pris en otage, nous avions des armes pointées sur nous. C’est pour cela que nous n’avons pas rejoint les rebelles d’en face ! »
Les autorités locales à Syrte ont mis sur pied des commissions pour évaluer les dégâts, elles affirment verser les loyers des foyers qui ont dû être relogés, et peinent à les convaincre que leurs sinistres sont des dégâts collatéraux d’une lutte nécessaire pour la liberté.
Source: RFI
Abdel Bassali Sidaï, un ingénieur nous fait visiter ce qui reste de sa demeure. Elle a reçu trois obus qui ont incendié tout le premier étage. Il vit désormais au rez-de-chaussée où habitent ses beaux parents. « J’ai subi des dégâts considérables j’ai perdu ma maison, la révolution était censée faire en sorte que l’on vive tous mieux mais moi je ne vis pas mieux j’ai perdu ma maison ! »
Les habitants du quartier ont l’impression que Syrte paie sa loyauté envers les forces du guide défunt. Ils s’en défendent et affirment avoir été pris en otage durant les combats. La maison de cet ancien fonctionnaire à la garde nationale a également été bombardée puis pillée. « Si j’ai été loyal c’était d’abord pour protéger mes enfants. Nous avons été pris en otage, nous avions des armes pointées sur nous. C’est pour cela que nous n’avons pas rejoint les rebelles d’en face ! »
Les autorités locales à Syrte ont mis sur pied des commissions pour évaluer les dégâts, elles affirment verser les loyers des foyers qui ont dû être relogés, et peinent à les convaincre que leurs sinistres sont des dégâts collatéraux d’une lutte nécessaire pour la liberté.
Source: RFI
Autres articles
-
Niger: Niamey et Washington trouvent un accord pour un retrait américain d'ici mi-septembre
-
Guinée: la coalition d'opposition ANAD presse la junte au pouvoir d'organiser des élections
-
Côte d'Ivoire: coup d'envoi de deux semaines d'hommage à l'ancien président Henri Konan Bedié
-
Tchad: Mahamat Idriss Déby annonce que le prochain gouvernement ne sera pas d’union nationale
-
Guinée: le porte-parole des sinistrés de l'explosion du dépôt de carburant condamné à 3 mois de prison avec sursis