La guerre a été totale dimanche. L'autoproclamée Armée nationale arabe libyenne menée par Khalifa Haftar a continué son avancée sur la capitale libyenne. Ses hommes auraient pénétré dans le quartier de Khalat Fourjan à un peu plus de 10km du centre-ville de Tripoli.
Haftar a ordonné la première attaque par son aviation. La cible : un hangar pour véhicules militaires situé sur la route de l'aéroport. L'objectif est de libérer cette voie rapide qui mène au cœur de Tripoli en ligne droite. L'état-major de Haftar affirme qu'une dizaine de véhicules ennemis ont été détruits. Des médias libyens assurent que les dégâts n'ont été que minimes.
Quoi qu'il en soit la réplique ne s'est pas fait attendre. Les forces du gouvernement de Tripoli, reconnues par l'ONU, ont lancé l'opération « Volcan de la colère ». Elles ont, comme hier, eu recours à l'aviation. Les obus devaient détruire l'aéroport de Wattyia à l'ouest de Tripoli d'où seraient partis dans la journée les avions de Haftar.
Les Nations unies quelque peu démunies
Au milieu de ces combats intenses, les Nations unies ont échoué à faire respecter un cessez-le-feu entre 16h et 18h pour faire évacuer les civils et blessés par ambulances.
Face à des Nations unies quelque peu démunies, l'ONU envisage toujours de maintenir la conférence nationale prévue le 14 avril pour tracer une feuille de route en vue d'élections, mais sa voix ne pèse pas bien lourd pour l'heure.
Le commandement américain pour l'Afrique parle d'une situation sur le terrain de plus en plus « complexe et imprévisible ». En conséquence, l'Africom a retiré temporairement ses troupes de Libye, tout comme le pétrolier italien ENI qui a rappelé ses employés, les ressortissants italiens. Et l'Union africaine est également démunie. En marge des commémorations du génocide rwandais à Kigali, certains diplomates affirment que celui qui assure la présidence tournante de l'Union, l'Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, serait plus enclin à la solution militaire du maréchal Haftar.
L'Égypte qui a le soutien de la Russie, naturellement : le ministre russe des Affaires étrangères a d'ailleurs rappelé qu'on ne pouvait pas blâmer qu'un seul camp dans ce dossier.
Dimanche soir, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a affirmé de son côté que les États-Unis étaient « profondément préoccupés » par les combats près de Tripoli et ont appelé à l' « arrêt immédiat » de l'offensive lancée vers la capitale libyenne par le maréchal Khalifa Haftar.
Avec Rfi.fr
Haftar a ordonné la première attaque par son aviation. La cible : un hangar pour véhicules militaires situé sur la route de l'aéroport. L'objectif est de libérer cette voie rapide qui mène au cœur de Tripoli en ligne droite. L'état-major de Haftar affirme qu'une dizaine de véhicules ennemis ont été détruits. Des médias libyens assurent que les dégâts n'ont été que minimes.
Quoi qu'il en soit la réplique ne s'est pas fait attendre. Les forces du gouvernement de Tripoli, reconnues par l'ONU, ont lancé l'opération « Volcan de la colère ». Elles ont, comme hier, eu recours à l'aviation. Les obus devaient détruire l'aéroport de Wattyia à l'ouest de Tripoli d'où seraient partis dans la journée les avions de Haftar.
Les Nations unies quelque peu démunies
Au milieu de ces combats intenses, les Nations unies ont échoué à faire respecter un cessez-le-feu entre 16h et 18h pour faire évacuer les civils et blessés par ambulances.
Face à des Nations unies quelque peu démunies, l'ONU envisage toujours de maintenir la conférence nationale prévue le 14 avril pour tracer une feuille de route en vue d'élections, mais sa voix ne pèse pas bien lourd pour l'heure.
Le commandement américain pour l'Afrique parle d'une situation sur le terrain de plus en plus « complexe et imprévisible ». En conséquence, l'Africom a retiré temporairement ses troupes de Libye, tout comme le pétrolier italien ENI qui a rappelé ses employés, les ressortissants italiens. Et l'Union africaine est également démunie. En marge des commémorations du génocide rwandais à Kigali, certains diplomates affirment que celui qui assure la présidence tournante de l'Union, l'Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, serait plus enclin à la solution militaire du maréchal Haftar.
L'Égypte qui a le soutien de la Russie, naturellement : le ministre russe des Affaires étrangères a d'ailleurs rappelé qu'on ne pouvait pas blâmer qu'un seul camp dans ce dossier.
Dimanche soir, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a affirmé de son côté que les États-Unis étaient « profondément préoccupés » par les combats près de Tripoli et ont appelé à l' « arrêt immédiat » de l'offensive lancée vers la capitale libyenne par le maréchal Khalifa Haftar.
Avec Rfi.fr
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