Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Libye, un an après: les abus des droits de l'homme tempèrent le soutien des Occidentaux

Alors que les Libyens fêtaient ce 17 février 2012 le premier anniversaire de leur révolte qui a mis fin au règne de Mouammar Kadhafi, la communauté internationale tempérait son message à l'égard de la célébration, en manifestant ses inquiétudes sur le respect des droits de l'homme du nouveau gouvernement du Conseil national de transition. Les associations internationales dénoncent les activités des milices armées et les tortures dans les centres de détention des anciens pro-Kadhafi.



Benghazi, 17 février 2012. Les Libyens fêtent le premier anniversaire de leur soulèvement. © Reuters/Esam Al-Fetori
Benghazi, 17 février 2012. Les Libyens fêtent le premier anniversaire de leur soulèvement. © Reuters/Esam Al-Fetori
« Les Libyens se sont battus pour la liberté... il faut maintenant protéger ces libertés ».
C'est le message du président américain Barack Obama, par la voix de son porte-parole.

Alors que les milices d'ex-combattants font encore la loi, que plusieurs associations dénoncent de « graves abus », voire des crimes de guerre... la Maison Blanche appelle les révolutionnaires à coopérer avec le gouvernement pour établir la paix et la stabilité.

Mise en garde aussi du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, « une révolution menée au nom des droits de l'homme ne doit pas être ternie ». Les Nations unies sont prêtes à « aider au maximum la Libye dans cette période de transition ».

Mais « le chemin est encore long », c'est ce qu'estime pour sa part le chef de la diplomatie française Alain Juppé appelle à plus d'efforts contre « les violences et les exactions » dans le pays, en particulier « dans les centres de détention illégaux et à l'égard des minorités ethniques ».

Même préoccupation à Londres, la Grande-Bretagne prévoit d'ailleurs d'organiser une conférence sur les droits de l'homme en Libye pour promouvoir l'Etat de droit. Le rendez-vous est fixé au printemps.

Les autorités du Conseil national de transition ont promis de mener des enquêtes sur les exactions depuis plusieurs mois mais jusqu'à ce jour, il n'y a pas une seule enquête qui ait été menée. Les milices se sentent de plus en plus confortées comme si elles étaient au-dessus de la loi parce que franchement elles le sont pour l'instant ! donc elles continuent de sévir à différents niveaux : la détention illégale, la torture des détenus et les actes de vengeance dans certains cas contre des communautés entières qui sont expulsées de leurs maisons, de leurs villages et leurs maisons brûlées et détruites pour les empêcher de revenir chez eux
Source: RFI


Samedi 18 Février 2012 - 16:46


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter