Le consentement, les abus sexuels, les règles, la contraception ou encore les grossesses précoces, ce sont quelques-uns des sujets au programme. Jusqu'à maintenant seule la reproduction était abordée pendant le cours de sciences naturelles.
Devant le lycée Gallieni d'Antananarivo, les jeunes adhèrent à ces nouveaux enseignements. « On en a vraiment besoin. Moi je n’ai pas l'habitude de parler de ça avec mes parents, confie Judicael, 16 ans, en classe de seconde. En fait, mon père m'a dit de ne pas faire n'importe quoi. Il m'a dit : ''si tu es ami avec une fille, ça reste une amie, mais pas autre chose. Tu ne peux pas profiter d'elle". »
« Ma mère et moi on en parle un peu, raconte Lova, 17 ans. C'est elle qui me conseille pour éviter des choses que je pourrais regretter. Elle me dit :''si tu es vraiment obligée de faire ça alors tu dois utiliser un préservatif''.»
L'un des objectifs de ce programme d'éducation sexuelle est de lutter contre les grossesses précoces : 32% des filles tombent enceintes avant leur majorité, d'après le ministère malgache de la Santé.
« Moi je trouve ça vraiment utile de parler de sexualité à l'école. Par exemple, si on ne veut pas être enceinte trop tôt ou si on ne veut pas avorter, car ce n'est pas un enfant désiré, il faut qu'on soit au courant avant que l’on passe à l'acte. Nous, on est toutes en classe de première et on se donne des conseils sur la contraception, la sexualité, mais en fait on ne sait pas si les conseils qu'on donne sont vrais ou faux », témoigne Narindra, 15 ans.
Parmi les dix femmes qui meurent chaque jour à Madagascar pendant l'accouchement, trois sont des adolescentes. Dans le pays, l'interruption volontaire de grossesse est interdite tout comme la prescription de pilule contraceptive aux adolescentes.
Devant le lycée Gallieni d'Antananarivo, les jeunes adhèrent à ces nouveaux enseignements. « On en a vraiment besoin. Moi je n’ai pas l'habitude de parler de ça avec mes parents, confie Judicael, 16 ans, en classe de seconde. En fait, mon père m'a dit de ne pas faire n'importe quoi. Il m'a dit : ''si tu es ami avec une fille, ça reste une amie, mais pas autre chose. Tu ne peux pas profiter d'elle". »
« Ma mère et moi on en parle un peu, raconte Lova, 17 ans. C'est elle qui me conseille pour éviter des choses que je pourrais regretter. Elle me dit :''si tu es vraiment obligée de faire ça alors tu dois utiliser un préservatif''.»
L'un des objectifs de ce programme d'éducation sexuelle est de lutter contre les grossesses précoces : 32% des filles tombent enceintes avant leur majorité, d'après le ministère malgache de la Santé.
« Moi je trouve ça vraiment utile de parler de sexualité à l'école. Par exemple, si on ne veut pas être enceinte trop tôt ou si on ne veut pas avorter, car ce n'est pas un enfant désiré, il faut qu'on soit au courant avant que l’on passe à l'acte. Nous, on est toutes en classe de première et on se donne des conseils sur la contraception, la sexualité, mais en fait on ne sait pas si les conseils qu'on donne sont vrais ou faux », témoigne Narindra, 15 ans.
Parmi les dix femmes qui meurent chaque jour à Madagascar pendant l'accouchement, trois sont des adolescentes. Dans le pays, l'interruption volontaire de grossesse est interdite tout comme la prescription de pilule contraceptive aux adolescentes.
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