Une réunion au sommet de cinq jours auxquels le chef d'Etat en exercice et deux de ses prédécesseurs, Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka, ont participé.
L'ancien président de la République de Madagascar Marc Ravalomanana devrait donc recouvrer bientôt sa liberté.
Hery Rajaonarimampianina, président malgache en exercice, a indiqué qu'il acceptait d'abroger le décret qui assigne l'ancien chef d'Etat à résidence fixe.
L'annonce a été faite à l'occasion de la cérémonie de clôture de la réunion de réconciliation nationale qui s'est déroulée à Antananarivo depuis le 28 mai.
Elle répondait à une demande formulée dans la matinée par Marc Ravalomanana lui-même, et qui a été également reprise par son autre prédécesseur Didier Ratsiraka dans son allocution samedi à la mi-journée.
Organisée par le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar, la réunion de réconciliation nationale avait vu la participation du président en exercice et de deux de ses prédécesseurs, Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka.
Andry Rajoelina, ancien président de la Transition, et Albert Zafy, autre ancien chef d'Etat encore en vie, avaient boudé la réunion, mais le Conseil œcuménique des églises chrétiennes a tout de même réussi le pari de réunir près de 2.000 participants pour discuter des mesures d'apaisement à prendre de manière à mettre un coup d'arrêt à la survenue de crises politiques sur la grande île.
Outre l'abrogation du décret assignant à résidence fixe Marc Ravalomanana, Hery Rajaonarimampianina a également accepté le principe de la mise en place d'un nouveau comité chargé de la réconciliation nationale.
Plusieurs autres points, tels que la mise en place d'une Assemblée constituante en vue de l'adoption d'une nouvelle Constitution, ou encore la dissolution de toutes les institutions à l'exception de la présidence de la République et la création d'un certain nombre d'institutions de contrôles, ont été sollicités par les participants dans les résolutions de la conférence.
Mais si Hery Rajaonarimampianina a immédiatement répondu aux sollicitations de Marc Ravalomanana qui avait préalablement annoncé publiquement reconnaître le pouvoir issu des élections de 2013, il a indiqué vouloir se donner le temps de réfléchir sur les autres sujets afin de ne pas tomber dans la précipitation.
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