« Les habitants sont encore traumatisés », affirme le commandant de la gendarmerie régionale le chef d’escadron Ranaivoarison. Plus de 15 jours après les violences qui ont frappé deux communautés, ils sont aujourd’hui environ 1 400 réfugiés à Amboasary-Sud, chef-lieu de district situé à 90 km de leur village incendié. Leur retour ne se fera pas avant une semaine.
En attendant, ils bénéficient de l’assistance du Programme alimentaire mondial, de la Croix-Rouge et du Bureau national de gestion des catastrophes. Près de 90 éléments des forces de l’ordre sont mobilisés pour sécuriser la zone, dont 50 venus de la capitale en renfort. Jusqu’à maintenant, il n’y a pas eu d’arrestation ni d’affrontements avec les bandits recherchés. « On les a repérés, ils sont à 50 km de marche », affirme le commandant de gendarmerie. « Il nous faut un hélico », ajoute-t-il.
Mais il n’y aura sans doute pas d’appui aérien. L’opération fait partie d’une mission plus vaste lancée il y a quelques jours par le gouvernement : l’opération « coup d’arrêt » contre les vols de bœufs. « La logistique se met en place », affirme un responsable de la gendarmerie. Plus de 600 éléments seront mobilisés dans huit régions de l’ouest et du sud de Madagascar.
Source : Rfi.fr
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