Pacte de responsabilité ou mémorandum. Le président de la République et les députés n'emploient pas les mêmes termes pour qualifier ce document attendu depuis trois mois, dans lequel les députés et le président s'engageraient à ne pas entraver la bonne marche des deux institutions. Une sorte de pacte de non-agression. Le président ne dissout pas l'Assemblée et en échange, l'Assemblée n'attaque plus l'exécutif.
Ce document existe, assure un député favorable au pourvoir qui affirme l'avoir signé. La semaine dernière, le Premier ministre interrogé par RFI a annoncé que 91 signatures de parlementaires avaient été rassemblées. La majorité est largement atteinte et la réconciliation est donc scellée.
Pourtant, ce document reste étrangement secret. La liste des signatures également. Certains élus demanderaient davantage de contreparties pour accorder leur soutien à l'exécutif. Les deux camps d'opposition, fidèles des anciens présidents Andry Rajoelina etMarc Ravalomanana affirment eux n'avoir pas vu le document. La session parlementaire qui s'ouvre dans un mois pourrait donc encore être agitée.
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