La plupart des Malgaches ont découvert le visage de Michael Randrianirina samedi 11 octobre, lorsque celui-ci a, dans une vidéo, lancé un appel aux forces de sécurité pour qu'elles désobéissent à l'ordre de tirer sur les manifestants.
Âgé de 51 ans, Michael Randrianirina a été gouverneur de la région de l’Androy, d’où il est originaire, dans l’extrême-sud de Madagascar, entre 2016 et 2018. Cela après avoir dirigé le bataillon d’infanterie de Tuléar, dans la région voisine de l’Atsimo Andrefana.
Pas avare de critiques contre le régime d’Andry Rajoelina, il a été incarcéré entre novembre 2023 et février 2024 à la maison de force de Tsihafay, au sud d’Antananarivo, pour « incitation à la mutinerie militaire en vue d’un coup d’État ». Il a ensuite été condamné à un an de prison avec sursis pour « atteinte à la sûreté de l’État », rappelle notre correspondant à Antananarivo, Guilhem Fabry.
Sa prise de parole de samedi dernier a précipité la chute du régime Rajoelina. Bien qu’étant le visage de la mutinerie, il avait jusqu’à présent minimisé son rôle. « Je suis un simple officier, un exécutant », déclarait-il ce week-end, quelques jours avant de prendre les rênes du pays. On essaie de répondre à un chaos provoqué par les dirigeants, déclarait-il y a quelques jours Michael Randrianirina, au micro de notre correspondante à Antananarivo, Sarah Tétaud. « Il n'y a rien qui marche à Madagascar ! »
C'est lui qui, mardi après-midi, après avoir appelé ses frères d'armes à ne pas tirer sur les manifestants, avait pris la parole face à la presse : « Face au piétinement continu de la Constitution... face au bafouement des droits de l’homme, au gaspillage des trésors de la nation et en accord avec les revendications des jeunes, soutenues dans toute l’île, nous annonçons la suspension de la Constitution et nous prenons le pouvoir. »
Âgé de 51 ans, Michael Randrianirina a été gouverneur de la région de l’Androy, d’où il est originaire, dans l’extrême-sud de Madagascar, entre 2016 et 2018. Cela après avoir dirigé le bataillon d’infanterie de Tuléar, dans la région voisine de l’Atsimo Andrefana.
Pas avare de critiques contre le régime d’Andry Rajoelina, il a été incarcéré entre novembre 2023 et février 2024 à la maison de force de Tsihafay, au sud d’Antananarivo, pour « incitation à la mutinerie militaire en vue d’un coup d’État ». Il a ensuite été condamné à un an de prison avec sursis pour « atteinte à la sûreté de l’État », rappelle notre correspondant à Antananarivo, Guilhem Fabry.
Sa prise de parole de samedi dernier a précipité la chute du régime Rajoelina. Bien qu’étant le visage de la mutinerie, il avait jusqu’à présent minimisé son rôle. « Je suis un simple officier, un exécutant », déclarait-il ce week-end, quelques jours avant de prendre les rênes du pays. On essaie de répondre à un chaos provoqué par les dirigeants, déclarait-il y a quelques jours Michael Randrianirina, au micro de notre correspondante à Antananarivo, Sarah Tétaud. « Il n'y a rien qui marche à Madagascar ! »
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