Au Malawi, un peu plus de 7 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour désigner leur président, ce mardi 16 septembre. Si 17 candidats sont en lice au total, deux font figure de grands favoris.
Le premier est Lazarus Chakwera, 70 ans, pasteur évangélique devenu président, qui demande « cinq ans de plus » pour terminer le travail. En 2020, il avait promis de relancer l’économie et de combattre la corruption. Mais son quinquennat a été marqué par une inflation record et par le scandale Sattar, du nom d’un homme d’affaires accusé d’avoir corrompu plusieurs responsables malawites, ce qui a poussé son vice-président à la démission.
Le second est Peter Mutharika, 84 ans, le principal opposant au chef de l'État sortant, qui mise sur le rejet du gouvernement actuel. Ancien professeur de droit, président de 2014 à 2020, il promet de restaurer la discipline budgétaire et de protéger les lanceurs d’alerte. Mais il traîne lui aussi un lourd passif : les violences de ses « cadets », des groupes de jeunes partisans accusés d’intimidations, et le scandale de corruption Cashgate, hérité de sa prédécesseure Joyce Banda.
Une campagne face à une population désabusée
Le président sortant du Malawi et son prédécesseur ont rassemblé des centaines de partisans samedi dernier, lors de leurs ultimes meetings avant les élections présidentielles et législatives de ce mardi 16 septembre qui s'annoncent serrées entre les deux hommes. Ils sont les deux principaux candidats parmi les 17 en lice pour diriger ce pays pauvre d'Afrique australe en proie à une crise économique marquée par des pénuries de carburant et de devises.
Malgré leurs différences, les deux hommes partagent un même handicap : un électorat désabusé. Selon l’analyste Michael Jana, ils recyclent les mêmes promesses, sans rendre de comptes sur leurs bilans passés. Et dans un pays où seuls 7 millions d’électeurs se sont inscrits sur 11 millions en âge de voter, le futur président risque de disposer d’un mandat affaibli.
Le premier est Lazarus Chakwera, 70 ans, pasteur évangélique devenu président, qui demande « cinq ans de plus » pour terminer le travail. En 2020, il avait promis de relancer l’économie et de combattre la corruption. Mais son quinquennat a été marqué par une inflation record et par le scandale Sattar, du nom d’un homme d’affaires accusé d’avoir corrompu plusieurs responsables malawites, ce qui a poussé son vice-président à la démission.
Le second est Peter Mutharika, 84 ans, le principal opposant au chef de l'État sortant, qui mise sur le rejet du gouvernement actuel. Ancien professeur de droit, président de 2014 à 2020, il promet de restaurer la discipline budgétaire et de protéger les lanceurs d’alerte. Mais il traîne lui aussi un lourd passif : les violences de ses « cadets », des groupes de jeunes partisans accusés d’intimidations, et le scandale de corruption Cashgate, hérité de sa prédécesseure Joyce Banda.
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