"L’amélioration des relations entre les groupes armés signataires leur a permis d’apporter un concours constructif aux travaux du Comité de suivi de l’accord et de ses mécanismes et s’est traduite par une absence de violation du cessez-le-feu, deux évolutions dont il faut se réjouir", a indiqué le secrétaire général de l'ONU dans un rapport sur le Mali.
Selon lui, sans la ferme volonté des parties maliennes et de ceux qu’elles représentent de progresser dans la mise en œuvre de toutes les dispositions de l’Accord de paix de façon parallèle et synchrone, le soutien de la communauté internationale n’aura qu’une incidence limitée.
Ban Ki-moon a aussi fermement condamné les attaques meutrières visant le personnel des Nations Unies comme celle du Radisson Blue à Bamako.
"J'exprime mes sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’aux autorités maliennes et à celles des pays d’origine des Casques bleus de l’ONU qui ont perdu la vie. Les attaques dirigées contre les soldats de la paix sont susceptibles de constituer des crimes de guerre au regard du droit international", a-t-il ajouté.
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