On l’appelle «Zou», diminutif de son nom Soumana. On l’appelle aussi «Zorro», parce que c’est un fonceur, parce qu’il se présente comme un justicier. C’est à l’unanimité que les membres de son parti, la Convention nationale pour une Afrique solidaire, l’ont désigné candidat à la présidentielle de 2012.
Contre «les inégalités», contre dit-il «la gabegie», il veut, disent ses partisans, mettre de l’ordre dans la maison «Mali». Les grandes lignes de son programme : la lutte contre la corruption et le développement accéléré du pays. Dans son collimateur, on trouve les auteurs de détournements de deniers publics. Ils vont rembourser « jusqu’au dernier centime », explique le nouveau candidat.
Les contrats miniers seront tous revus, clame également l’ancien Premier ministre malien. Il a déjà dirigé le gouvernement, en 1991, pendant une transition. Le chef de l'Etat de l'époque était l'actuel président Amadou Toumani Touré.
Aujourd’hui, à 61 ans, Soumana Sako se présente devant les électeurs. Mais il ne sera pas le seul. Au moins 15 autres candidats ont déjà annoncé qu’ils seront dans la course, ou s’apprêtent à le faire. Commandes d’affiches électorales, signatures de contrats de communication ou encore descente sur le terrain des candidats : au Mali, la campagne a bien commencé avant son lancement officiel. Pourvu que certains ne s'essoufflent pas trop vite.
Source: RFI
Contre «les inégalités», contre dit-il «la gabegie», il veut, disent ses partisans, mettre de l’ordre dans la maison «Mali». Les grandes lignes de son programme : la lutte contre la corruption et le développement accéléré du pays. Dans son collimateur, on trouve les auteurs de détournements de deniers publics. Ils vont rembourser « jusqu’au dernier centime », explique le nouveau candidat.
Les contrats miniers seront tous revus, clame également l’ancien Premier ministre malien. Il a déjà dirigé le gouvernement, en 1991, pendant une transition. Le chef de l'Etat de l'époque était l'actuel président Amadou Toumani Touré.
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