La colère de femmes de bérets rouges, à Bamako, le 16 juillet 2012. Photo AFP/Habibou Kouyate
L'ordonnance de mise en liberté provisoire signée vendredi par le juge concerne 29 personnes : trois civils et 26 militaires. Parmi eux, le fils de l'ex-président Alpha Oumar Konaré, un commandant de l’armée de l’air et l'ancien chef d'état-major de l'ex-président Amadou Toumani Touré. A l’annonce de la nouvelle les familles se réjouissent. Le pays est en guerre contre les terroristes, et à la veille de la fête de l’armée, elles interprètent la mesure comme un signe d’apaisement et de réconciliation.
Seulement, deux jours plus tard, le procureur n’a toujours pas donné son feu vert à la libération et certains s’interrogent. Y a-t-il eu des pressions sur le procureur, comme des détenus le disent ? Cette libération gêne-t-elle des militaires de Kati qui en veulent encore aux bérets rouges ?
Un des avocats joint par RFI dit ne pas comprendre ce qui bloque et espère que le dossier sera réglé ce lundi. Le président de l’association malienne des droits de l’homme, Maître Moctar Mariko, qui a été alerté par les détenus, assure qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter car à se stade il s’agirait d’un vice de procédure. Du côté de Kati, la question est sensible et on préfère pour l’instant ne pas commenter ce dossier.
Source: RFI
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