La patrouille malienne qui a sillonné ces derniers jours la région du Gourma est arrivée hier à Gossi avec ses « prisonniers ». Selon nos informations, plusieurs civils arrêtés dans des villages et des campements nomades dans ce secteur du fleuve Niger ont été relâchés. D'autres étaient encore samedi entre les mains des soldats maliens. La famille d'un Touareg s'étonne : « on accuse notre père d'être d'Ansar Dine alors que c'est un vieux monsieur qui n'a jamais quitté son troupeau ».
Pour un chef de village nomade situé entre Rharous et Bamba, les militaires ne cherchent pas les islamistes mais bien les peaux rouges, c'est-à-dire les Arabes et les Touaregs.
« Ils massacrent les Arabes et les Touaregs. On est là avant les islamistes. Les islamistes se sont enfuis. Ils nous accusent d'être des islamistes », s'indigne un habitant.
Selon plusieurs témoins joints dans le secteur de Rharous, les militaires maliens ont écumé plusieurs villages et campements, pillant et brûlant des effets, selon les cas, tabassant aussi des populations, terrorisées.
Beaucoup se sont réfugiés plus au Nord. Quant à l'armée française, on apprend que des soldats français seraient en contact avec les familles touchées par les arrestations de ces derniers jours. Certains habitants s'étonnent cependant de son absence dans le Gourma et de son silence !
Par ailleurs, la coordination des cadres de l'Azawad, réfugiée à Nouakchott juge « choquante, la frilosité du gouvernement français à exiger la cessation de ces crimes perpétrés par des soldats maliens que les forces françaises ont réintroduits dans la région ». elle ajoute que « L' opinion publique française et européenne devrait s'indigner et exiger de leurs représentants la cessation immédiate de ces crimes gratuits et odieux ».
La force des Nations unies
L’ONU table sur la présence complète de sa mission de stabilisation en juillet. Force mise en place pour remplacer la Misma, la force africaine. L'annonce a été faite le 16 mars par Edmond Mulet, le sous-secrétaire général des Nations unies en charge des opérations de maintien de paix, qui vient de terminer une mission de quinze jours au Mali.
Pour un chef de village nomade situé entre Rharous et Bamba, les militaires ne cherchent pas les islamistes mais bien les peaux rouges, c'est-à-dire les Arabes et les Touaregs.
« Ils massacrent les Arabes et les Touaregs. On est là avant les islamistes. Les islamistes se sont enfuis. Ils nous accusent d'être des islamistes », s'indigne un habitant.
Selon plusieurs témoins joints dans le secteur de Rharous, les militaires maliens ont écumé plusieurs villages et campements, pillant et brûlant des effets, selon les cas, tabassant aussi des populations, terrorisées.
Beaucoup se sont réfugiés plus au Nord. Quant à l'armée française, on apprend que des soldats français seraient en contact avec les familles touchées par les arrestations de ces derniers jours. Certains habitants s'étonnent cependant de son absence dans le Gourma et de son silence !
Par ailleurs, la coordination des cadres de l'Azawad, réfugiée à Nouakchott juge « choquante, la frilosité du gouvernement français à exiger la cessation de ces crimes perpétrés par des soldats maliens que les forces françaises ont réintroduits dans la région ». elle ajoute que « L' opinion publique française et européenne devrait s'indigner et exiger de leurs représentants la cessation immédiate de ces crimes gratuits et odieux ».
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