Pour évoquer le rythme de leur départ de la localité d'Anéfis, des responsables des groupes armés pro-gouvernementaux ont été conviés à Bamako par la Minusma.
« Discussions franches, photos satellites à l'appui, nous avons expliqué au Gatia et à ses alliés qu'ils marchaient à pas d'escargot pour quitter la ville », explique une source sécuritaire au sein de la mission de l'ONU. De leur côté, les représentants du Gatia et leurs alliés ont affirmé en avoir pris bonne note.
Les craintes d'affrontements persistent
Ce samedi 12 septembre, la situation a légèrement évolué sur le terrain. Deux colonnes de véhicules constituant le gros des troupes du Gatia se trouvaient dans la localité d'Infara, située à une trentaine de kilomètres d'Anéfis.
Ces groupes armés rencontreraient notamment des problèmes de ravitaillement en carburant, ce qui expliquerait également la lenteur du retrait. Mais certains observateurs restent inquiets. D'abord du fait de l'impressionnant armement très visible du Gatia sur le terrain. Enfin, les autorités craignent des mouvements de troupes vers la localité d'Inhalil, dans la région de Kidal.
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