La taxe sur l'accès au réseau des télécommunications, payée par les opérateurs, passera de 5 à 7% du chiffre d’affaires des entreprises concernées. Cette augmentation de la fiscalité des entreprises est justifiée par « l'essor prodigieux » du secteur des télécommunications « au cours des vingt dernières années. »
Comment les opérateurs accueillent-ils cette décision ? Y a-t-il un risque de répercussion sur les tarifs appliqués aux usagers ? Sollicités par RFI, ni Orange Mali, ni la Sotelma-Moov Africa, ni Telecel, les trois opérateurs présents au Mali, n'ont souhaité commenter.
Pour Modibo Mao Makalou, président du cabinet de conseil IBS, l'objectif est clair : renflouer les caisses de l'État. « Un projet de loi de finances 2025 a été adopté en décembre, rappelle l'économiste malien, ancien conseiller à la Présidence, les recettes budgétaires vont se chiffrer à 2 649 milliards de francs CFA [environ 4 milliards d'euros], et les dépenses budgétaires à 3 231 milliards de francs CFA [environ 4,9 milliards d'euros]. Il y a donc un déficit d'environ 581 milliards de francs CFA [soit 885 millions d'euros]. Il s'agit pour l'État de combler cet écart. »
Des taxes aussi sur l'achat de crédit ou les boissons alcoolisées
Mais le gouvernement malien de transition ne cible pas seulement les entreprises. Les simples citoyens vont aussi devoir mettre la main à la poche : de nouveaux « prélèvements spécifiques » sont annoncés sur « la consommation des services commerciaux des communications téléphoniques », par exemple les achats de crédit, et « les opérations de retrait dans le cadre des transferts d’argent via le mobile money ». Aucun chiffre n'est précisé à ce stade, mais c'est bien le consommateur qui va payer.
La taxe sur les boissons alcoolisées sera aussi augmentée.
Alors que les Maliens font déjà face à la cherté de la vie et souffrent du manque généralisé d'électricité, ces nouvelles taxes sur des services utilisés au quotidien pourraient être diversement appréciées. Les autorités maliennes de transition assurent que cet argent servira à des projets d'infrastructures et de développement social, pour « améliorer les conditions de vie des populations ».
Comment les opérateurs accueillent-ils cette décision ? Y a-t-il un risque de répercussion sur les tarifs appliqués aux usagers ? Sollicités par RFI, ni Orange Mali, ni la Sotelma-Moov Africa, ni Telecel, les trois opérateurs présents au Mali, n'ont souhaité commenter.
Pour Modibo Mao Makalou, président du cabinet de conseil IBS, l'objectif est clair : renflouer les caisses de l'État. « Un projet de loi de finances 2025 a été adopté en décembre, rappelle l'économiste malien, ancien conseiller à la Présidence, les recettes budgétaires vont se chiffrer à 2 649 milliards de francs CFA [environ 4 milliards d'euros], et les dépenses budgétaires à 3 231 milliards de francs CFA [environ 4,9 milliards d'euros]. Il y a donc un déficit d'environ 581 milliards de francs CFA [soit 885 millions d'euros]. Il s'agit pour l'État de combler cet écart. »
Des taxes aussi sur l'achat de crédit ou les boissons alcoolisées
Mais le gouvernement malien de transition ne cible pas seulement les entreprises. Les simples citoyens vont aussi devoir mettre la main à la poche : de nouveaux « prélèvements spécifiques » sont annoncés sur « la consommation des services commerciaux des communications téléphoniques », par exemple les achats de crédit, et « les opérations de retrait dans le cadre des transferts d’argent via le mobile money ». Aucun chiffre n'est précisé à ce stade, mais c'est bien le consommateur qui va payer.
La taxe sur les boissons alcoolisées sera aussi augmentée.
Alors que les Maliens font déjà face à la cherté de la vie et souffrent du manque généralisé d'électricité, ces nouvelles taxes sur des services utilisés au quotidien pourraient être diversement appréciées. Les autorités maliennes de transition assurent que cet argent servira à des projets d'infrastructures et de développement social, pour « améliorer les conditions de vie des populations ».
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