
Cinq ans plus tard, la période de transition a plusieurs fois été prolongée et les élections annoncées reportées. Les Maliens qui avaient cru à ces promesses sont désormais fixés.
Oumar Berté, avocat, politologue, et chercheur associé à l'Université de Rouen, souligne : « On l’a vu venir. Je pense que la transition passe maintenant dans une nouvelle phase. Il n’y a plus aucune perspective électorale, plus aucune perspective de fin de transition. On en revient à la case départ, avant la restauration de la démocratie dans les années 1990. Ça clarifie les choses ! Il n’y a aucune volonté de laisser le pouvoir et de repartir dans les casernes. »
La dissolution, le mois dernier, des organisations politiques du pays, empêche toute velléité d'opposition, sous peine de sanction. Si certaines voix, en exil notamment, dénoncent les atteintes aux droits des Maliens et la confiscation du pouvoir, les autorités de transition ont verrouillé toute perspective de mobilisation au Mali. Oumar Berté ajoute : « Il est certain que les partis politiques dissous vont tenter de s’organiser, ceux qui sont en exil et ceux qui sont encore sur place. Mais pour tous ceux qui sont sur place, toute tentative de s’organiser pour s’opposer à cette mesure va être étouffée non seulement par la violence – comme ça a été récemment le cas avec des enlèvements et des kidnappings – et la justice. »
Les opposants promettent de ne pas se laisser faire et de résister à ce qu'ils qualifient désormais de dictature, sans dévoiler comment ils comptent contourner le risque de répression, très dissuasif.
Oumar Berté, avocat, politologue, et chercheur associé à l'Université de Rouen, souligne : « On l’a vu venir. Je pense que la transition passe maintenant dans une nouvelle phase. Il n’y a plus aucune perspective électorale, plus aucune perspective de fin de transition. On en revient à la case départ, avant la restauration de la démocratie dans les années 1990. Ça clarifie les choses ! Il n’y a aucune volonté de laisser le pouvoir et de repartir dans les casernes. »
La dissolution, le mois dernier, des organisations politiques du pays, empêche toute velléité d'opposition, sous peine de sanction. Si certaines voix, en exil notamment, dénoncent les atteintes aux droits des Maliens et la confiscation du pouvoir, les autorités de transition ont verrouillé toute perspective de mobilisation au Mali. Oumar Berté ajoute : « Il est certain que les partis politiques dissous vont tenter de s’organiser, ceux qui sont en exil et ceux qui sont encore sur place. Mais pour tous ceux qui sont sur place, toute tentative de s’organiser pour s’opposer à cette mesure va être étouffée non seulement par la violence – comme ça a été récemment le cas avec des enlèvements et des kidnappings – et la justice. »
Les opposants promettent de ne pas se laisser faire et de résister à ce qu'ils qualifient désormais de dictature, sans dévoiler comment ils comptent contourner le risque de répression, très dissuasif.
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