Suite à ''l'emprisonnement de plus de 100 jeunes d'Ansongo dont des peuls et sonraï'', des habitants de la ville ''entendent riposter, une fois que les détenus seront libérés''. Ainsi, ces jeunes, peuls et sonrai se réclamant ''combattants du Ganda Izo (groupe d'auto-défense, Ndlr), parlent d'une guerre civile qui plane à l'horizon sur Ansongo'', ont-ils indiqué lundi à Xinhua.
La ville d'Ansongo est une localité située à 90 kilomètres de Gao, au nord-est du Mali vers la frontière nigérienne.
Pour rappel, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao, groupe islamiste armé occupant la ville d' Ansongo au nord du Mali), a « arrêté plus de 100 jeunes de notre ville, parce qu'un élément du Mujao a été agressé par des combattants du Ganda Izo », ont indiqué lundi à Xinhua ces mêmes habitants.
« Nous (les jeunes non arrêtés) prenons nos précautions. Une fois que nos frères seront libérés, nous allons nous venger », ont- ils indiqué également.
« Ensemble, nous allons nous organiser pour nous venger contre le procureur du Mujao, Aliou Ould Bobouto, son adjoint Sidiki Ould Jid ainsi que tous les autres arabes de notre ville », ont confié à un correspondant de Xinhua, deux jeunes (un sonraï et un peul), qui ont pu ''s'échapper des affres du Mujao''. Ceux-ci ont précisé qu'ils ne sont les seuls à pouvoir s'échapper.
De l'avis de ces deux jeunes, « Tout ce qui nous arrive est la faute de l'Etat, qui n'a rien fait pour nous. Nous allons nous venger et nous ne pouvons que nous venger ».
Xinhua via abamako
La ville d'Ansongo est une localité située à 90 kilomètres de Gao, au nord-est du Mali vers la frontière nigérienne.
Pour rappel, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao, groupe islamiste armé occupant la ville d' Ansongo au nord du Mali), a « arrêté plus de 100 jeunes de notre ville, parce qu'un élément du Mujao a été agressé par des combattants du Ganda Izo », ont indiqué lundi à Xinhua ces mêmes habitants.
« Nous (les jeunes non arrêtés) prenons nos précautions. Une fois que nos frères seront libérés, nous allons nous venger », ont- ils indiqué également.
« Ensemble, nous allons nous organiser pour nous venger contre le procureur du Mujao, Aliou Ould Bobouto, son adjoint Sidiki Ould Jid ainsi que tous les autres arabes de notre ville », ont confié à un correspondant de Xinhua, deux jeunes (un sonraï et un peul), qui ont pu ''s'échapper des affres du Mujao''. Ceux-ci ont précisé qu'ils ne sont les seuls à pouvoir s'échapper.
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Xinhua via abamako
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