Avant son arrivée le 8 avril à Gao, le journaliste français, Olivier Dubois avait, via un intermédiaire, échangé des lettres avec un supposé chef jihadiste qui l’attendait. Dans les missives que notre correspondant à Bamako Serge Daniel a pu consulter, il s’agissait d’un reportage. Il comptait réaliser l’interview d’Abdallah Ag Albakaye, un cadre dans la région du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans.
À son arrivée à Gao, le même intermédiaire, du nom de Souleymane, l’accueille à l’aéroport. Les affaires du journaliste déposées à l’hôtel, il part au lieu du rendez-vous avec le chef jihadiste à l’intérieur de la ville de Gao. Comme convenu, il est sans son matériel de travail, ses futurs ravisseurs craignant d’être suivis.
Olivier Dubois a eu le temps de dire à Souleymane : « Si dans 45 minutes, tu n’as pas de mes nouvelles, il faut prévenir ma famille et Barkhane ». Une semaine après sa disparition, l’inquiétude s’installe. Ses proches se demandent s’il a été kidnappé ou si cette disparition est une stratégie mise en œuvre par le groupe jihadiste pour échapper à la surveillance des forces maliennes et internationales. En lien avec les autorités françaises, famille et amis choisissent de garder le secret, en attendant d’y voir plus clair.
Souleymane, l’organisateur du voyage, confie à RFI : « Je suis inquiet, Olivier a été sûrement enlevé ». L’intéressé confirme lui-même l’information dans une vidéo en précisant qu’il est entre les mains du GSIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (ou JNIM). Depuis la diffusion de cette vidéo, forme de preuve de vie et de revendication, c’est une autre question qui se pose : par qui Olivier Dubois a-t-il été trahi ?
Quant à Souleymane, l’intermédiaire, il est entre les mains des enquêteurs.
Une enquête antiterroriste ouverte en France
Une enquête préliminaire pour « enlèvement en bande organisée » et « en relation avec une entreprise terroriste » a été ouverte en France, a appris mercredi l'AFP auprès du parquet national antiterroriste (Pnat), confirmant une information du Monde. Cette enquête est classique lorsqu'un Français est enlevé à l'étranger.
À son arrivée à Gao, le même intermédiaire, du nom de Souleymane, l’accueille à l’aéroport. Les affaires du journaliste déposées à l’hôtel, il part au lieu du rendez-vous avec le chef jihadiste à l’intérieur de la ville de Gao. Comme convenu, il est sans son matériel de travail, ses futurs ravisseurs craignant d’être suivis.
Olivier Dubois a eu le temps de dire à Souleymane : « Si dans 45 minutes, tu n’as pas de mes nouvelles, il faut prévenir ma famille et Barkhane ». Une semaine après sa disparition, l’inquiétude s’installe. Ses proches se demandent s’il a été kidnappé ou si cette disparition est une stratégie mise en œuvre par le groupe jihadiste pour échapper à la surveillance des forces maliennes et internationales. En lien avec les autorités françaises, famille et amis choisissent de garder le secret, en attendant d’y voir plus clair.
Souleymane, l’organisateur du voyage, confie à RFI : « Je suis inquiet, Olivier a été sûrement enlevé ». L’intéressé confirme lui-même l’information dans une vidéo en précisant qu’il est entre les mains du GSIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (ou JNIM). Depuis la diffusion de cette vidéo, forme de preuve de vie et de revendication, c’est une autre question qui se pose : par qui Olivier Dubois a-t-il été trahi ?
Quant à Souleymane, l’intermédiaire, il est entre les mains des enquêteurs.
Une enquête antiterroriste ouverte en France
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