« Prévenus, les militaires maliens ne sont pas intervenus pour empêcher le massacre d’Ogossagou », assure l’association de défense des peuls Tabital Pulaaku. « Quand le détachement est arrivé, il n’y avait plus d’assaillants », confirme Sidi Alassane Touré, le gouverneur de Mopti.
Le lendemain, huit hauts responsables militaires, dont le chef d’état-major général, ont été remplacés. Ces limogeages interviennent également après le rappel à l’ordre du président Ibrahim Boubacar Keita aux forces armées jeudi dernier, soit trois jours avant Ogossagou et cinq jours après Dioura.
A Dioura, une base militaire avait été attaquée par un groupe jihadiste faisant environ 25 décès côté soldats. « Nous sommes en guerre. Aucune négligence ne saura plus être tolérée. J’espère que mon message est bien compris », avait déclaré IBK, le chef suprême des armées.
« Les changements au sein des renseignements militaires notamment démontrent que pour les autorités il y’a eu des défaillances du système », analyse Baba Dakono chercheur à l’Institut d’étude et de sécurité. « Les sanctions des hauts gradés ne sont peut-être pas la seule chose à faire, il faudrait réaménager tout le dispositif », poursuit-il. Un réaménagement, c’est ce que réclamaient en partie les femmes de militaires la semaine dernière lors de leurs manifestations dans plusieurs villes du pays.
Le lendemain, huit hauts responsables militaires, dont le chef d’état-major général, ont été remplacés. Ces limogeages interviennent également après le rappel à l’ordre du président Ibrahim Boubacar Keita aux forces armées jeudi dernier, soit trois jours avant Ogossagou et cinq jours après Dioura.
A Dioura, une base militaire avait été attaquée par un groupe jihadiste faisant environ 25 décès côté soldats. « Nous sommes en guerre. Aucune négligence ne saura plus être tolérée. J’espère que mon message est bien compris », avait déclaré IBK, le chef suprême des armées.
« Les changements au sein des renseignements militaires notamment démontrent que pour les autorités il y’a eu des défaillances du système », analyse Baba Dakono chercheur à l’Institut d’étude et de sécurité. « Les sanctions des hauts gradés ne sont peut-être pas la seule chose à faire, il faudrait réaménager tout le dispositif », poursuit-il. Un réaménagement, c’est ce que réclamaient en partie les femmes de militaires la semaine dernière lors de leurs manifestations dans plusieurs villes du pays.
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