Aissatou Nancy Bop, ancienne assistante du propriétaire du restaurant L'Impérial", Arnaud Montaigu, a été jugée jeudi, par le Tribunal correctionnel de Dakar pour "escroquerie". Elle risque deux (2) ans de prison pour avoir détourné 317 millions de francs CFA et d’autres biens appartenant à son patron, un ressortissant français à qui elle enivrait avec des substances pour lui faire signer des documents.
Malade, Arnaud Montaigu qui souffrait de méningite depuis 2021 a confié à Aissatou Nancy Bop, en qui il avait entièrement confiance, la gestion de toutes ses finances. Selon le journal Les Echos, dans sa parution de ce vendredi, la mise en cause aurait profité de cette confiance totale pour prendre le contrôle de ses finances. Elle est soupçonnée d’avoir signé des documents à son insu et transféré quatre immeubles au nom de ses proches, alors qu’ils devaient appartenir à Montaigu.
Elle a été découverte par la victime lorsqu'elle s'est rapprochée de sa banque pour se faire fonctionner une autre carte bancaire, puisqu'il ait perdu celle qu'il avait. A sa grande surprise, Arnaud découvre le pot aux roses.
Le Français dépose une plainte contre Aïssatou à la brigade de la foire le 8 août 2021 pour des faits "d'escroquerie, d'accès frauduleux dans un système informatique, d'obtention d'avantages indus et de blanchiments de capitaux".
Interpellée, la prévenue, mère d'un enfant, avait reconnu les faits et même restituée une somme de 9 millions de F Cfa à son patron. Arrêtée, elle a été placée sous mandat de dépôt.
Devant la barre hier jeudi, elle a nié les faits : " Je n'ai jamais détourné de l'argent. J'ai collaboré avec Arnaud depuis 2012. C'est en 2014 qu'il m'a demandé d'ouvrir un compte à mon nom à la Boa puisqu'il était en redressement fiscal. Il virait des montants. Il m'avait juste demandé d'ouvrir ce compte à mon nom, mais je n'y comprenais rien".
Elle a poursuivi : " Quand il effectuait les virements, il me prévenait et j'allais récupérer l'argent avant de le lui restituer. Moi, au début, je l'ai fait pour lui rendre service. C'est en 2021 qu'on a arrêté de travailler avant qu'on en fasse le point (...).
Aissatou Nancy Bop de conclure : "On s'est quitté en bons termes. Cet argent lui a été intégralement restitué en 2021. Tous les relevés de banque lui ont été remise durant cette année".
Dans son réquisitoire, le procureur a balayé son argument selon lequel Arnaud lui a demandé d'ouvrir un compte en son nom. Pour lui, cet déclaration est archifaux et ne tient pas la route. Le ministère public a reconnu Aissatou coupable et requis la peine de 2 ans de prison ferme assortie d'une amande de 10 millions de F Cfa.
Dans leur plaidoirie, les avocats de la défense ont demandé la relaxe de leur cliente même si l'un d'eux a invoqué "la prescription des faits".
Le délibéré est fixé le 24 septembre prochain.
Malade, Arnaud Montaigu qui souffrait de méningite depuis 2021 a confié à Aissatou Nancy Bop, en qui il avait entièrement confiance, la gestion de toutes ses finances. Selon le journal Les Echos, dans sa parution de ce vendredi, la mise en cause aurait profité de cette confiance totale pour prendre le contrôle de ses finances. Elle est soupçonnée d’avoir signé des documents à son insu et transféré quatre immeubles au nom de ses proches, alors qu’ils devaient appartenir à Montaigu.
Elle a été découverte par la victime lorsqu'elle s'est rapprochée de sa banque pour se faire fonctionner une autre carte bancaire, puisqu'il ait perdu celle qu'il avait. A sa grande surprise, Arnaud découvre le pot aux roses.
Le Français dépose une plainte contre Aïssatou à la brigade de la foire le 8 août 2021 pour des faits "d'escroquerie, d'accès frauduleux dans un système informatique, d'obtention d'avantages indus et de blanchiments de capitaux".
Interpellée, la prévenue, mère d'un enfant, avait reconnu les faits et même restituée une somme de 9 millions de F Cfa à son patron. Arrêtée, elle a été placée sous mandat de dépôt.
Devant la barre hier jeudi, elle a nié les faits : " Je n'ai jamais détourné de l'argent. J'ai collaboré avec Arnaud depuis 2012. C'est en 2014 qu'il m'a demandé d'ouvrir un compte à mon nom à la Boa puisqu'il était en redressement fiscal. Il virait des montants. Il m'avait juste demandé d'ouvrir ce compte à mon nom, mais je n'y comprenais rien".
Elle a poursuivi : " Quand il effectuait les virements, il me prévenait et j'allais récupérer l'argent avant de le lui restituer. Moi, au début, je l'ai fait pour lui rendre service. C'est en 2021 qu'on a arrêté de travailler avant qu'on en fasse le point (...).
Aissatou Nancy Bop de conclure : "On s'est quitté en bons termes. Cet argent lui a été intégralement restitué en 2021. Tous les relevés de banque lui ont été remise durant cette année".
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